Les vignerons de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et de la Nouvelle-Écosse ont évalué, pour la première fois, l'impact de leur industrie sur l'économie du pays.

Les vins canadiens occupent encore peu de place sur les tables du Québec, mais leur commerce rapporte gros à l'économie du pays, dans l'ensemble. Selon une étude commandée par plusieurs associations de vignerons canadiens, l'industrie vinicole canadienne a rapporté 6,8 milliards de dollars l'an dernier dans les coffres de l'État.

Sans surprise, c'est l'industrie du vin de l'Ontario qui est la plus lucrative avec 3,3 milliards de dollars de retombées économiques, trois fois plus qu'au Québec. La Colombie-Britannique arrive en deuxième place avec 2 milliards de dollars, suivie du Québec avec 881 millions.

L'étude, qui a été réalisée par Frank, Rimerman + Co., un cabinet comptable et de recherche spécialisé dans le domaine vinicole, précise que la vente des vins canadiens engendre 1,2 milliard de dollars en taxes perçues par les gouvernements et en profits accumulés par les sociétés d'État.

On apprend également que l'industrie du vin emploie 31 000 personnes dans les secteurs de la restauration, de l'agriculture et du tourisme partout au Canada. Chaque bouteille de vin produite au pays entraîne des retombées de 30,67 $, correspondant surtout aux revenus des entreprises.

Le tourisme vinicole entraîne quant à lui des retombées de 1,2 milliard de dollars, explique la porte-parole du cabinet de recherche, Frida Colbourne. Près de trois millions de personnes visitent chaque année les 1 600 vignobles du pays.