Selon International Wine & Spirit Research (IWSR), les États-Unis ont détrôné l'Italie pour devenir le plus grand marché de vin «léger», défini aux États-Unis comme un vin non pétillant à 14% vol d'alcool maximum.

En 2011, 300,6 millions de caisses de vin ont été vendues aux États-Unis, soit une augmentation de 4% par rapport à 2010.

Parallèlement, en Italie, les ventes ont reculé de 1% à 297,3 millions de caisses. La France a également subi une baisse de 0,8%, faisant ainsi chuter les ventes de ce type de vin à 271,6 caisses.

Toujours en 2011, la demande en vins locaux a augmenté de 5% aux États-Unis, pour passer à 221 millions caisses. Les ventes de Moscato et de vins rouges moelleux y ont explosé.

Mais les bouteilles importées sur le territoire américain, provenant principalement d'Europe, ont également remporté un succès notoire: leurs ventes ont augmenté de 2% pour passer à 82 millions de caisses. Les marques italiennes ont affiché des résultats particulièrement bons avec 9% d'augmentation.

La demande en vins espagnols était également à la hausse (+8,7%), tout comme la demande en vins français (+5%).

Le monde viticole a certes le regard fixé sur les marchés asiatiques -boom de la classe moyenne oblige-, mais les États-Unis restent un marché clé selon les experts, car la consommation de vin par personne y est plus basse qu'ailleurs. Les producteurs y voient donc d'importants débouchés, d'autant que 3,5 millions d'Américains atteignent l'âge légal de consommation de boisson chaque année, selon l'IWSR,

La consommation annuelle de vin des Américains atteindrait 12,1 litres de vin par personne, contre 56 litres pour les Italiens.

Les marques internationales tenteront donc de se faire une place dans les rayons des boutiques américaines de vins et spiritueux où les produits locaux dominent encore.