Pâques est un bon prétexte pour recevoir, organiser une chasse aux cocos et déboucher le premier rosé de l'année. Voici cinq boissons pour célébrer le long congé du printemps.

Pour le brunch

Que vous serviez vos oeufs en plat ou en dessert, ouvrir une bouteille de mousseux ajoute une touche festive au brunch. Les bulles rosées de la maison Vitteaut-Alberti, en Bourgogne, ont beaucoup de classe, en plus d'être délicieuses et abordables.

Dans la flûte, ce mousseux à base de pinot noir sent les fruits rouges. En bouche, il est crémeux. Son effervescence est délicate et on perçoit en finale une touche de sucre. C'est le vin parfait pour accompagner la quiche au jambon et les oeufs bénédictines. Sa bouche fruitée accompagnera même avec brio les quelques bouchées dans le lapin en chocolat de fiston.

Vitteaut-Alberti Crémant de Bourgogne, 23,80 $ (12536101)

Pour le gigot d'agneau

On ne cuisine pas un gigot d'agneau tous les jours. Pour souligner l'occasion, et pour se gâter, on débouche un rouge du Priorat en Espagne. Cet assemblage de grenache, de cabernet-sauvignon et de syrah vaut son prix.

Si le nez de cette cuvée est discret, sur des arômes de graphite, de pierre et de noyaux de cerise, sa bouche est éclatante. On goûte les fruits mûrs (la prune, le cassis, la fraise). Ses tannins sont fins et son acidité apporte une tension impeccable du début à la fin de la gorgée. La finale épicée rappelle le cacao et la compote de cerises. En trois mots : c'est vraiment bon !

Alvaro Palacios Camins 2014, 28,45 $ (11180351)

Pour le jambon

Rien de plus classique que le jambon de Pâques. Pour mettre du piquant dans votre menu, sortez le rosé ! Le rosé du domaine du Ridge est le vin québécois du genre le plus vendu à la SAQ. On comprend vite pourquoi.

Élaboré avec la variété de raisin seyval noir, son nez rappelle les bonbons et les fruits rouges. Sur les papilles, son acidité est bien dosée et sa structure permet de le servir aussi bien à l'apéritif qu'à table. Ce vin goûte les fruits mûrs, la violette et les fleurs. On note une petite touche de sucre qui apporte de la longueur. Pour moins de 16 $, c'est une valeur sûre.

Domaine du Ridge Champs de Florence, 15,95 $ (741702)

Pour le crabe

Signe que le printemps est bien de retour, la pêche au crabe des neiges est commencée. Pour profiter au maximum de ce délice de la mer, on débouche un riesling du domaine Fernand Engel. Tout comme le crabe, ce vin blanc d'Alsace ne fait que de brèves apparitions sur le marché au Québec, et il est aussi délicieux. Son nez dévoile de subtiles, et typiques, notes pétrolées. On y détecte aussi des agrumes et des fleurs. En bouche, l'attaque est croquante et vive. Quelques grammes de sucre créent un bel équilibre avec la chair salée du crabe. Le bonheur !

Domaine Fernand Engel Riesling Réserve 2013, 18,80 $ (10518591)

Pour le chocolat

Moins connu et plus rare que le cidre de glace, le poiré de glace fait un tabac au dessert, en particulier avec les fromages et le gâteau au chocolat. Celui de la cidrerie Entre Pierre et Terre possède des arômes d'une complexité épatante. Il sent la pomme, la poire, le caramel, la cannelle et le poivre blanc. En bouche, il est rond et épicé. Bien sûr, on sent les quelque 150 g de sucre résiduel, mais son acidité permet un bel équilibre. Servir bien froid.

Entre Pierre et Terre, poiré de glace 2013, 18,80 $ (12263043)