Les appareils BlackBerry ne représentaient plus que 3 % des téléphones intelligents utilisés au Canada à la fin de l'an dernier, selon la firme de données médiatiques comScore.

Il y a une décennie, la marque BlackBerry était à son sommet - mais allait connaître un déclin précipité dans la foulée du lancement du premier iPhone d'Apple, puis celui de la plateforme Android, de Google.

En 2016, après des années d'échec pour récupérer des parts de marché, BlackBerry a annoncé un changement monumental de stratégie. La société se concentre depuis sur les logiciels et ne fabrique plus de téléphones. Des partenariats avec d'autres fabricants maintiennent cependant la marque en vie.

L'an dernier, la chinoise TCL a lancé le téléphone KeyOne, muni du clavier physique qui est toujours très prisé des utilisateurs les plus loyaux de BlackBerry. L'appareil avait été bien accueilli par les critiques, et TCL doit lancer le mois prochain le Key2. Une publicité du nouvel appareil évoque la «renaissance d'une icône». TCL est l'une des entreprises à qui BlackBerry a vendu une licence de fabrication pour sa marque.