Un nouveau round du combat entre Apple et Samsung pour la domination du marché des téléphones intelligents sera disputé jeudi soir, à New York, où Samsung présentera le Galaxy S4, une nouvelle édition de son modèle phare et principal rival de l'iPhone.

Pour la première fois, l'entreprise coréenne a choisi de lancer son joyau en territoire américain. Tenu au Radio City Music Hall, l'événement sera même diffusé en direct sur Times Square.

Comme c'est l'habitude à l'approche du dévoilement d'un tel produit, les rumeurs, fuites et spéculations se sont multipliées au cours des derniers jours.

La rumeur la plus intéressante est venue du New York Times, qui a annoncé, au début du mois, en citant un employé anonyme de Samsung, que le S4 serait capable de suivre les yeux de son utilisateur pour déterminer à quel moment faire dérouler l'écran vers le bas.

L'information a été atténuée mercredi par l'agence Bloomberg, mais il semble clair que le S4 emploiera d'une nouvelle façon sa capacité à reconnaître le positionnement des yeux de son utilisateur, fonction déjà présente sur le modèle précédent.

Les autres spéculations les plus crédibles, relayées notamment par Bloomberg, font état d'un processeur quadricoeur Qualcomm, d'un écran de 5 pouces et d'une caméra avec une résolution de 13 mégapixels. De telles spécifications techniques pourraient faire mal paraître l'iPhone 5, d'Apple.

Ce dernier est équipé d'un processeur bicoeur, d'un écran de 4 pouces et d'une caméra de 8 mégapixels. Les analystes prévoient qu'il faudra encore attendre le milieu de l'été, au plus tôt, pour voir le prochain iPhone en magasin.

Côté look, le S4 restera très près de ses racines, s'il faut en croire une vidéo semblant venir de Chine et qui prétend montrer l'appareil en exclusivité. Aucune différence notable avec le modèle SIII n'y est facilement perceptible.

Le lancement du S4 survient au moment où les titres de Samsung et d'Apple suivent des trajectoires opposées en Bourse. La valeur de l'entreprise coréenne a crû de 25% au cours de la dernière année, tandis que celle de l'américaine a reculé de 22%.