Le téléphone intelligent a connu une croissance de 50 pour cent en 2011 et a atteint un taux d'utilisation de 25,4 pour cent chez les adultes québécois.

Il s'agit du seul appareil mobile à connaître une augmentation en 2011, selon l'enquête NETendances du Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO), dont les résultats ont été dévoilés mardi.

Bien qu'on entende beaucoup parler des tablettes électroniques, les résultats du sondage indiquent qu'il n'y a ni augmentation, ni diminution significative cette année, par rapport à 2010.

Le téléphone intelligent est aujourd'hui un outil de choix pour accéder à Internet: environ 700 000 adultes québécois s'y connectent tous les jours.

L'adoption du téléphone intelligent est clairement plus marquée chez les adultes de 18 à 44 ans, puisque près de la moitié des 18 à 24 ans (46,6 pour cent) et plus du tiers des 35 à 44 ans (36,5 pour cent) sont propriétaires d'un tel appareil mobile.

Le revenu s'avère être l'autre élément qui influence davantage l'adoption du téléphone intelligent.

Selon l'étude, c'est à partir d'un revenu familial annuel de l'ordre de 100 000 $ que le téléphone intelligent est détenu par une proportion d'adultes québécois significativement plus élevée, soit de 52,4 pour cent.

Claire Bourget, directrice Recherche et Marketing au CEFRIO, souligne que ce taux équivaut au double de ce qui est observé dans l'ensemble de la population adulte.

Quant à la tablette électronique, elle demeure un outil privilégié par les adultes québécois dont le revenu annuel familial est plus élevé, laisse croire l'enquête NETendances.

Les adultes québécois dont le revenu familial est de 80 000 $ et plus (14,4 pour cent), voire de 100 000 $ et plus (17,8 pour cent), possèdent une tablette électronique dans des proportions nettement plus élevées que l'ensemble des adultes québécois.

Selon l'étude, les propriétaires sont aussi proportionnellement plus nombreux chez les adultes québécois âgés de 35 à 44 ans (9,1 pour cent) et les professionnels (10,3 pour cent).

Mme Bourget dit croire par communiqué que le coût actuel «relativement élevé» des tablettes en limite l'adoption.

Quant aux intentions d'achat pour l'an prochain, elles annoncent une progression de l'usage des tablettes électroniques, puisque 10 pour cent des adultes québécois envisagent d'en faire l'acquisition.

L'enquête NETendances 2011 a été réalisée grâce au soutien financier d'Adviso, du Mouvement des caisses Desjardins, de Services Québec et de TELUS, sans oublier la collaboration de Léger Marketing pour la collecte de données.

Pour le volet «mobilité», 1000 adultes québécois ont été sondés en octobre 2011. La marge d'erreur est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.