Les consommateurs qui téléchargent des applications mobiles sont plus enclins à payer pour un jeu vidéo que pour tout autre type d'applications, révèle une étude publiée ce matin par la firme américaine Nielsen.

Le marché des applications mobiles pour téléphones intelligents et tablettes numériques est relativement jeune, mais parmi les tendances qui semblent émerger de façon plus ou moins durable, il semble que la popularité des jeux vidéo en version mobile soit difficile à démentir, et ce, peu importe la plateforme logicielle privilégiée.

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Ainsi, parmi les propriétaires d'appareils mobiles ayant téléchargé une application au cours des trente jours précédant le sondage, 93 % des répondants ont affirmé être prêts à payer pour les jeux vidéo qu'ils utilisent. À titre comparatif, 76 % des répondants se disent prêts à payer pour leurs applications, tous genres confondus.

Avis aux développeurs d'applications, les plateformes logicielles préférées des joueurs mobiles sont, dans l'ordre, iOS, d'Apple, Android, de Google, et Windows Phone 7, de Microsoft. Toujours selon Nielsen, ce qui semble être leur principal atout est qu'on peut y télécharger les jeux de son choix, comparativement aux autres plateformes où les jeux sont préchargés, ou sont offerts sous forme de carte mémoire ou de disque à charger manuellement.

Des trois, c'est iOS qui semble offrir le meilleur environnement de jeu, le sondage indiquant que les utilisateurs d'iPhone passent deux fois plus de temps que la moyenne à jouer sur leur appareil, soit 14,7 heures par semaine, comparativement à 9,3 heures sur Android et 4,7 heures sur Windows Phone.

C'est une logique qui semble reproduire celle constatée au cours des années 80 et 90 dans le marché des PC, et qui a permis à Microsoft de dominer ce créneau. Cette fois-ci, Apple et Google semblent avoir pris les devants, mais une constante demeure : les jeux étant plus exigeants au niveau des graphiques, du son et de la vitesse de traitement des données, pas étonnant que la surenchère de performance se déplace elle aussi du côté de la mobilité informatique.