La concurrence au sein de l'industrie canadienne du sans-fil pourrait augmenter fortement si Ottawa élimine certaines des restrictions en place relativement à la propriété étrangère et ouvre la porte aux investisseurs de l'extérieur du pays, au cours des mois à venir.

Les analystes s'attendent à ce que le ministre fédéral de l'Industrie, Tony Clement, précise les plans du gouvernement en vue d'ouvrir davantage le secteur canadien des télécommunications à la propriété étrangère, lundi, à l'occasion d'une allocution qu'il doit prononcer à Toronto dans le cadre du Sommet canadien des télécommunications de 2010.Après avoir fait connaître les intentions du gouvernement, le ministre devrait consulter les canadiens à ce sujet.

M. Clement est devenu l'image d'éventuels changements au sein de l'industrie des télécommunications du pays, l'an dernier, après avoir pris la décision - controversée - de renverser la décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), qui empêchait l'entreprise de téléphonie cellulaire Globalive, financée par des intérêts égyptiens, de lancer son service au Canada.

A l'époque, le ministre avait indiqué ne pas avoir cherché à établir un précédent pour l'industrie.

Néanmoins, la décision allait à l'encontre de la réglementation en place - limitant à 46,7 pour cent les investissements étrangers directs et indirects dans le secteur des télécommunications - et donné espoir aux entreprises souhaitant assurer une présence au Canada.