Rogers Communications a enregistré une hausse des ventes de ses secteurs du sans-fil et de la câblodistribution au premier trimestre de 2009, mais a souffert des coûts entraînés par sa campagne d'abonnement aux services de téléphonie intelligente et de la baisse de ses revenus publicitaires.

Le géant torontois des télécommunications a rapporté hier avoir subi une baisse de 10% de son bénéfice net, à 309 millions de dollars, soit 49 cents par action, au cours de la période de trois mois terminée le 31 mars.

 

Ces résultats correspondent aux attentes, mais n'en demeurent pas moins inférieurs à ceux de 344 millions, ou 54 cents par action, rapportés au terme du même trimestre il y a un an.

Les produits d'exploitation de l'entreprise ont augmenté de 5% au plus récent trimestre, étant passés de 2,61 milliards à 2,75 milliards.

Le ralentissement économique mondial a affecté divers secteurs d'activité de la société, les abonnés aux services sans fil ayant notamment réduit leurs dépenses.

Rogers espérait que les détenteurs d'un téléphone intelligent dépenseraient davantage. À cette fin, l'entreprise a consacré 225 millions à ce secteur au cours du trimestre, soit 55% de plus qu'il y a un an.

Dans l'ensemble, les revenus de la division du sans-fil de Rogers ont augmenté de 8% et atteint 1,5 milliard au cours du trimestre, alors que le nombre de ses abonnés sans fil a augmenté de 104 000.

Néanmoins, les clients réduisent leur utilisation de services sans fil jugés non essentiels.

Le cours des actions de Rogers Communications a clôturé 29,24$, en baisse de 35 cents, hier à la Bourse de Toronto.