Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a décidé d'imposer aux fournisseurs de services sans fil canadiens un délai d'un an pour améliorer leurs services 911.

Ainsi, au plus tard le 1er février 2010, les intervenants d'urgence devraient être en mesure de déterminer plus précisément le lieu à partir duquel une personne effectue un appel 911 au moyen d'un téléphone cellulaire, a précisé le CRTC, lundi, ajoutant que cette mesure aura comme résultat d'améliorer grandement la sécurité des Canadiens.Dans une situation d'urgence où l'appelant est incapable de parler ou d'indiquer où il se trouve, la capacité de fournir aux intervenants d'urgence des renseignements plus précis peut être une question de vie ou de mort.

Les services 911 actuels dépendent de l'emplacement de la tour de téléphonie cellulaire la plus près de l'appelant. Ainsi, les intervenants d'urgence sont seulement en mesure de déterminer si un appelant se trouve dans un secteur situé dans la région desservie par la tour, et non la zone ou le lieu précis.

Les lacunes du système actuel ont déjà été citées dans un certain nombre d'événements malheureux, dont celui impliquant un homme qui avait été battu et laissé dans un champ en Alberta l'an dernier; il avait contacté le 911, mais ne savait pas où il était. Il a été retrouvé mort deux jours plus tard.

Lundi, le CRTC a expliqué qu'en utilisant la technologie de localisation et de repérage, comme le système mondial de localisation ou la technologie de triangulation, les intervenants d'urgence pourront en règle générale localiser un appelant dans un rayon de 10 à 300 mètres.

Bien que l'industrie des services sans fil bénéficie d'un délai d'un an pour mettre en oeuvre les fonctions 911 évoluées, celles-ci seront offertes dans certains marchés bien avant, a indiqué le Conseil, ajoutant qu'il encourage les fournisseurs à offrir ces fonctions le plus rapidement possible.