Une publicité télévisée vantant l'iPhone, le téléphone-baladeur à écran tactile d'Apple, a été recalée mercredi par l'autorité britannique de contrôle de la publicité, l'ASA, car elle laissait croire qu'il permettait d'accéder à internet beaucoup plus vite qu'en réalité.

La publicité incriminée vantait la rapidité de l'appareil dans sa version 3G pour consulter le service de plans de Google, télécharger un document, ou afficher une page internet, et donnait l'impression que ces opérations se réalisaient en une fraction de seconde.

Apple a plaidé que le modèle représenté, l'iPhone 3G, permettait effectivement de consulter internet beaucoup plus rapidement que la version précédente, ce que la publicité était censée illustrer, et que les téléspectateurs étaient capables de comprendre que la vitesse de chargement avait été exagérée en raison de la brièveté du spot publicitaire.

De plus, la publicité prévenait que les performances de l'appareil étaient liées à celles des réseaux auxquels il se connecte.

Mais l'ASA a jugé que beaucoup de téléspectateurs n'étaient pas forcément au courant des performances techniques réelles de l'appareil et pouvaient s'imaginer qu'il fonctionnait à une vitesse similaire à celle montrée à l'écran. En raison de ce caractère trompeur, elle a donc interdit la diffusion de la publicité sous sa forme actuelle.

Déjà, en août, l'ASA avait interdit une précédente publicité pour l'iPhone, qui affirmait également de manière «trompeuse» que l'appareil permettait d'accéder à la totalité d'internet, sans mentionner que des pages faisant appel à certaines technologies (flash, java) n'était pas consultables.