Zap Québec passe en haute vitesse. Le réseau communautaire de zones d'accès public et gratuit à Internet sans fil compte doubler le nombre de ses points de service d'ici la fin de l'année. Il se fie aussi aux utilisateurs pour transformer Québec en ville sans fil.

Zap Québec lance cette semaine sa campagne de recrutement de points d'accès MoiJeZAP.org. Grâce au site Internet, les citoyens de Québec pourront indiquer, sur une carte de la ville, où ils souhaitent pouvoir se connecter à Internet gratuitement. Les nouveaux partenaires - cafés, restaurants, entreprises ou institutions - intéressés à partager les frais sont aussi bienvenus.

Combler les trous

Le réseau comporte actuellement 95 bornes de service à travers la capitale et vise en avoir 200 d'ici décembre. «On veut qu'il y ait le moins de chaises vides possible, le moins d'endroits où l'on ouvre un ordinateur, on prend un iPod, et qu'il y a un trou», explique Mario Asselin, porte-parole de Zap Québec.

«Si l'on veut garnir notre banque d'utilisateurs, on pense que ça doit venir des utilisateurs. Les institutions et les commerces ont répondu. Maintenant, on fait l'inverse», ajoute M. Asselin. Le réseau utilisera ensuite les suggestions des citoyens pour approcher les responsables des sites visés.

Avec le financement récemment obtenu, Zap Québec dit maintenant avoir les moyens de ses ambitions. L'organisme souhaite créer une «concentration de points d'accès» afin de développer un réflexe chez l'utilisateur. Il compte également profiter de l'été des festivités du 400e de Québec pour séduire les touristes avec ce petit côté «branché».

Les usagers sont prêts. Selon les statistiques recueillies par Zap Québec, il y en aurait près de 4000 à Québec. Le bar Le Sacrilège, situé rue Saint-Jean, le jardin Saint-Roch et le quartier Petit-Champlain sont les endroits qui connaissent la plus grande «fréquentation» virtuelle.