Le navigateur Opera poursuit son bonhomme de chemin. S'il est encore marginal dans l'univers PC (1% du marche), le norvégien commence à faire son trou dans les cellulaires avec sa version Mini.

Le navigateur Opera poursuit son bonhomme de chemin. S'il est encore marginal dans l'univers PC (1% du marche), le norvégien commence à faire son trou dans les cellulaires avec sa version Mini.

Et Opera pourrait encore accélérer le mouvement grâce à l'intégration du géant Google dans son logiciel. «Google sera notre partenaire de recherche par défaut pour les navigateurs mobiles Opera Mobile et Opera Mini», a ainsi déclaré Opera Software ASA dans un communiqué.

Avec cet accord, l'alternative Opera pour les millions d'utilisateurs de téléphones capables de naviguer sur Internet devient de plus en plus séduisante. Et Opera Mini pourrait à terme devenir un acteur de poids de ce marché stratégique.

D'autant plus qu'Opera 8 (le navigateur classique) est désormais disponible pour la plate-forme Windows Mobile de Microsoft qui lui aussi doucement fait son trou.

Au départ, Opera Software n'envisageait pas de développer une version de son navigateur pour Windows Mobile. Mais selon Jon S. von Tetzchner, PDG de l'éditeur, «l'attente des utilisateurs était très forte et nombre d'entre eux étaient déçus des capacités du navigateur par défaut présent dans leurs combinés». Pocket Internet Explorer pour ne pas le citer.

Il y a quelques semaines, des rumeurs, citant des sources bien informées, faisaient état d'un possible rachat d'Opera par Google. Des rumeurs catégoriquement démenties par Opera. Un rachat, sûrement pas, mais une association, pourquoi pas...