On croit souvent que les jeux de sport sont «réalistes», jusqu'à ce qu'on tombe sur une nouvelle version beaucoup mieux conçue qui nous fait réaliser qu'on était loin du compte. C'est le cas du jeu de soccer FIFA 14.

L'édition précédente avait reçu d'excellentes critiques. On avait notamment souligné le fait que les joueurs semblaient plus humains et que leur contrôle du ballon n'était plus aussi absolu.

On réalise depuis la sortie de FIFA 14 que l'édition 13 n'était qu'un premier pas dans cette direction. Les imperfections propres à l'humain sont encore nettement mieux reflétées cette saison, en grande partie grâce à une amélioration évidente du respect des lois de la physique.

Non, un joueur qui court à pleine vapeur ne peut arrêter sa course, ni même tourner, sur une pièce de 10 sous. L'erre d'aller des joueurs est cette fois résolument plus perceptible, ce qui rend le contrôle du ballon plus difficile. Il faudra une bonne période d'adaptation.

En contrepartie, on a aussi franchement fait progresser un aspect qui avait aussi évolué dans l'édition précédente, celui de l'intelligence artificielle des coéquipiers. Ceux-ci nous ont semblé beaucoup plus habiles pour trouver les espaces et s'y démarquer.

De même, notre propre joueur semble beaucoup plus intelligent pour repérer ses coéquipiers en mouvement et placer le ballon au bon endroit quand on appuie sur Y (Xbox 360) ou sur le triangle (PS3).

En fait, la qualité des passes de façon générale est améliorée. Même s'il n'est toujours composé que de pixels, le ballon semble plus lourd. Les passes et les tirs sont plus vifs.

Notons finalement que, même si notre essai n'a pas porté sur plusieurs saisons, il semble plus difficile de transformer une équipe ordinaire en dynastie, notamment au moyen du recrutement. L'ajustement est bienvenu, dans la mesure où mon Impact de l'édition 2013 ne devrait pas logiquement pouvoir lutter avec Manchester United et avoir Neymar comme ailier gauche, comme c'est pourtant le cas...

Note : 4/5