Sony a dévoilé mercredi soir sa prochaine console de jeux vidéo, appelée officiellement PlayStation 4, qui sera mise en marché à temps pour se retrouver sous le sapin, en décembre prochain.

Sans surprise, la nouvelle console sera beaucoup plus puissante que la PlayStation 3, lancée il y a déjà sept ans, en novembre 2006. Les effets de cette puissance supplémentaire n'étaient toutefois pas nettement perceptibles dans les premières démonstrations de jeux réalisées au cours de l'événement.

La manette de la nouvelle console, elle, comportera quelques changements bien visibles, malgré sa forme similaire. L'un d'eux est la présence, sur sa façade, d'un pavé tactile. Une lumière située à l'avant permettra aussi à la console de repérer les déplacements de la manette.

Question de miser sur la montée en popularité des réseaux sociaux, Sony a également placé à même sa manette un bouton appelé «Share» (partager). Il permettra notamment de diffuser en temps réel, par l'entremise de l'internet, ce qui se passe sur son téléviseur.

De plus en plus de jeux étant vendus par téléchargement plutôt que sur support physique, la PlayStation 4 permettra de commencer à s'amuser avant que le jeu ne soit entièrement téléchargé.

Détails manquants

Il faudra encore attendre quelques mois avant de connaître la date exacte de la mise en marché de la nouvelle console, ainsi que son prix.

Ce ne sont d'ailleurs pas les seuls détails que Sony a laissés en suspens. On ne sait pas, par exemple, si la console pourra lire les jeux conçus pour ses prédécesseurs ou si elle permettra l'utilisation de jeux «usagés». Le marché de la revente est en effet ciblé par plusieurs éditeurs de jeux vidéo comme une source de maux qu'ils aimeraient éradiquer.

L'entreprise a aussi été avare de spécifications techniques, comme la puissance exacte de la console ou la capacité de son disque dur.

On sait par contre que son architecture sera très similaire à celle des ordinateurs, ce qui réjouit les créateurs.

«Ils ont vraiment fait un effort pour simplifier la tâche des développeurs», a constaté Yannis Mallat, PDG d'Ubisoft Montréal, qui assistait à l'événement à New York.

«Nous sommes en terrain connu, ce qui nous permettra de consacrer davantage d'énergie à créer des expériences nouvelles plutôt que de devoir dompter la machine.»

Ubisoft Montréal a d'ailleurs été invitée sur scène par Sony afin de présenter Watch Dogs. Le jeu, dont on ignore encore la date de parution, a été le plus chaudement applaudi au terme de sa démonstration.