Appuyée par le maire Régis Labeaume et réclamée par l'industrie du jeu vidéo, l'École nationale en divertissement interactif sera prête à l'automne, plus précisément le 29 septembre. Une première cohorte de 12 étudiants y fera son entrée.

La contribution financière de la Ville de Québec est maintenant connue : trois quarts de million de dollars sur trois ans. Une somme dont le versement par tranches est assujetti de plusieurs conditions.

Entériné par la Ville de Québec, le 4 juillet, le protocole d'entente prévoit le paiement d'ici l'automne d'un montant de 300 000 $ à l'organisme sans but lucratif l'École nationale en divertissement interactif, auquel siègent quatre institutions d'enseignement : l'Université Laval, l'Université du Québec ainsi que les cégeps de Sainte-Foy et Limoilou. Parmi les autres bailleurs de fonds, on retrouve Emploi-Québec, qui versera près de 700 000 $ sur trois ans, et le ministère québécois du Développement économi-que pour une somme de 150 000 $. Quant aux entreprises de jeux vidéo, elles seront appelées à fournir, selon le cas, de l'expertise, de l'équipement ou de l'argent.

Priorité

En prenant le pouvoir, le maire de Québec avait fait de l'École une de ses priorités. Compte tenu de la croissance phénoménale de l'industrie du jeu vidéo dans la région - près de 1000 emplois fin 2008 -, le Fonds de l'innovation de la région de la Capitale-Nationale avait recommandé à la Ville d'appuyer le projet à la condition qu'il soit réalisé dans Saint-Roch. C'est chose faite. La formation sera donnée à l'École des arts visuels de l'Université Laval dans l'édifice du boulevard Charest connu sous le nom de La Fabrique. Mais les étudiants de l'extérieur seront logés dans les résidences de l'Université du Québec du centre-ville.

Perfectionnement

Chaque session d'une durée de quatre mois vise à offrir aux jeunes sortant du cégep ou de l'université ainsi qu'aux travailleurs de l'industrie un perfectionnement de quatre mois en conception de jeux interactifs. Chaque année, près d'une cinquantaine de candidats pourront en profiter.

Le dossier piloté par PÔLE Québec Chaudière-Appalaches chemine depuis janvier. Il s'inscrit dans le cadre de la démarche ACCORD, qui a identifié sept créneaux d'excellence pour la région de Québec, dont ceux des technologies, des assurances, des sciences de la vie, de l'alimentation et des métaux.