Pour ceux qui connaissent et adorent ce groupe rock, le jeu offre une quarantaine des succès de la bande, dont 25 chansons cultes. Comme dans la version précédente, il faut atteindre un certain pointage à chaque chanson pour avoir droit de passer au niveau suivant, en commençant par le premier concert au Nipmuc High School, puis au Max's de Kansas City avant l'Orpheum Theater de Boston, le concert de Moscou et celui du Super Bowl. Une fois le niveau réussi, on débloque des entrevues vidéo avec les membres du groupe qui y vont de leurs commentaires sur telle ou telle période de leur carrière.

En passant d'un niveau à l'autre, le joueur amasse de l'argent si le groupe ne fait pas trop de casse pendant le spectacle, de sorte qu'il pourra acheter de nouveaux morceaux dans la voûte, comme Walk This Way, Rats in the Cellar, King and Queens, Pandora's Box et quelques morceaux spéciaux de Joe Perry.

La guitare de type Les Paul avec sa plaque rouge orangé Aerosmith est superbe. Pour ce qui est de la qualité de jeu, ça dépend de celui qui la tient. Chose certaine, avant de tout jouer au niveau expert, ça prend une excellente coordination oculo-manuelle et du WD-40 dans les jointures. Même aux niveaux facile et moyen, j'avais l'impression que les notes rentraient plus drues que dans les versions précédentes, mais l'ensemble du jeu demeure des plus intéressants. Les amateurs de Guitar Hero et les admirateurs d'Aerosmith ne seront pas déçus.

ÉVALUATION : ****

Pour console Xbox 360, Wii, PS2 ou PS3. Éditeur : Activision. Prix suggéré : 99 $.

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«Darkness Within» : une enquête policière psycodramatique

Enquête policière et drame psychologique, voilà un mélange assez fort pour torturer les méninges dans des situations où l'observation et le sens de l'analyse seront mis à profit. Le jeu Darkness Within - À la poursuite de Loath Nolder, du type pointer et cliquer, allie univers fantastique et horreur avec une musique qui maintient dans une ambiance lourde de folie, où l'enquêteur Horward Loreid doit résoudre le mystère entourant les découvertes du détective Loath Nolder.

Au long de l'enquête, qui se passe en 2011, on passe des nuits de cauchemar à une réalité en plein jour qui s'y rapproche, de sorte qu'il faut réfléchir pour trouver le fil conducteur menant à la solution. On se promène de la maison de Howard au bureau de Nolder en passant par une maison mal famée pour se promener dans les dédales sombres du sous-sol dont on sent presque l'humidité, des pièces encombrées avec des papillons de nuit qui volent autour des lustres dans la maison. Ça donne froid dans le dos, mais c'est intéressant de ramasser des indices et de faire réfléchir l'enquêteur en plaçant des éléments en combinaison dans la section de l'inventaire, où l'on peut faire des liens pour comprendre l'histoire.

Par contre, dans les objets à ramasser, il y a de nombreux documents contenant des indices, mais un peu trop longs à consulter pour trouver de minces informations. Quand l'enquêteur trouve un document, le plus rapide demeure l'utilisation du bouton d'analyse pour découvrir les indices plus rapidement.

Il faut souvent revenir sur ses pas pour ramasser tel ou tel élément, ou résoudre une énigme. Ça devient plutôt ennuyant de faire trop de retour sur les mêmes lieux. L'univers torturé est bien rendu, mais on est loin des prouesses de la technologie des enquêteurs de CSI. Le joueur devra se servir de l'analyse intellectuelle pour percer les mystères. Pas mauvais, mais ça manque de finesse dans les effets psychodramatiques.

ÉVALUATION : ***

Deux disques PC. Configuration minimale : processeur 1,4 GHz, Windows XP ou Vista, 512 Mo de mémoire vive, carte graphique 128 Mo, lecteur 12 X. Éditeur : Micro Application, Light House interactive. Prix suggéré : 30 $. Distributeur: DLL Presse.

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«Fate of Hellas» : les Spartiates font la guerre

Quand les Spartiates partent à la guerre, si c'est dans un jeu, on peut réécrire l'histoire et vaincre les ennemis les plus hostiles. Le jeu Fate of Hellas - La destinée de la Grèce antique est basé sur la création de villages et d'unités de travail ou de combats à la manière de Warcraft. C'est la suite du jeu Ancient War Sparta.

Outre les trois niveaux de difficulté pour ce jeu de stratégie en temps réel, le joueur peut choisir entre la campagne de Spartes et celle de Macédoine avec Alexandre le Grand avant de se battre contre les Perses ou les Égyptiens. Les missions sont établies à l'avance et pour progresser vers un autre tableau, il faut obtenir la victoire en réalisant les objectifs demandés.

Avant de se battre, il faut constituer son armée et les défenses du village. Selon le niveau, en fonction des capacités des héros à contrôler, il pourra y avoir plus ou moins de bâtiments à construire et de capacité de création d'unités spécialisées. Les équipes d'ouvriers poseurs de pièges sont très utiles dans les alentours avant de pouvoir construire une muraille de protection.

Chose certaine, si l'on part en guerre trop tôt, on verra rapidement que les ennemis sont plus nombreux que dans le titre précédent, même au niveau normal. La stratégie de développement sera plus utile au départ que l'art de la guerre, dans la mesure où l'exploration des lieux permet de trouver de nouvelles mines pour avoir les ressources suffisantes pour bâtir une armée quasi invincible. Il y a toujours le truc consistant à ramasser les armes des ennemis pour ne pas avoir à en créer de nouvelles pour économiser temps et argent. Par contre, les déplacements des unités sont parfois énervants. La carte vidéo doit avoir assez de puissance, sinon les images sont saccadées.

Le mode de jeu est efficace pour ceux et celles qui aiment la stratégie en temps réel. Les graphiques sont corrects et les points de vue peuvent être ajustés au-dessus de la mêlée ou plus près du sol. La mini carte permet de repérer les objectifs à atteindre. Si on se laisse prendre au jeu, les nuits seront courtes.

ÉVALUATION : ***

Disque PC. Configuration minimale : processeur 2 GHz, Windows 2000, XP ou Vista, 512 Mo de mémoire vive, carte graphique 128 Mo, lecteur DVD 4 X. Éditeur : JoWood. Prix suggéré : 40 $. Distributeur : PMD Logisoft.

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Universalis Junior sur le web

Récemment, je vous ai présenté la fameuse Encyclopédie Universalis sur DVD qui, au début de 2007, avait aussi mis en marché une version imprimée Universalis Junior. Alors, si vos enfants sont plus du type Web que du type papier, ils peuvent désormais avoir accès au site interactif de l'encyclopédie à l'adresse https://junior.universalis.fr.

Si la version papier favorise la lecture et la recherche documentaire, le site Web ouvre un autre univers de recherche par mots-clés et la possibilité de découvrir des informations connexes. Le site est bien fait, avec des textes accessibles à de jeunes internautes. L'outil de recherche est rapide et efficace, mais on peut aussi prendre l'index alphabétique et suivre les liens connexes sur un sujet. On peut avoir une version imprimable des images et des textes pour compléter un cahier de recherche.

La collection Universalis Junior en 10 volumes, avec un accès gratuit durant un an au site, est vendue au prix de 640 $ avant taxe.