Si on laisse tomber toutes les élucubrations des Jojo Savard de ce monde pour se concentrer sur le jeu Nostradamus - La dernière prophétie, les risques d'avoir du plaisir sont plus grands que les discussions sur le sens profond ou véritable des quatrains plus poétiques que prophétiques.

L'histoire commence en 1566 alors que Catherine de Médicis demande à Nostradamus d'enrayer une malédiction qui menace la famille royale. Malade, Nostradamus envoie sa fille Madeleine mener l'enquête, même s'il a promis de dépêcher son fils César.

C'est une longue quête, une aventure historique, où la patience est de mise pour effectuer les différentes actions. Il faut un bon sens de l'observation, de la déduction et de la logique pour répondre d'abord aux questions de Nostradamus, puis aux autres demandes qui viendront.

Le départ est particulièrement lent et fastidieux, car Madeleine doit se faire passer pour son frère César avant de se rendre chez la reine pour entreprendre la quête centrale. Commence alors une recherche d'objets, de recettes autant pour faire la confiture que le maquillage qui donnera à la peau de jeune fille plus de ressemblance à son frère. Puisque le père est astrologue, il faudra bien passer par une carte du ciel, les signes du zodiaque avant de passer l'examen qui rendra le personnage plus crédible et un peu plus érudit.

Puisque l'on peut utiliser Madeleine sous ses traits ou sous ceux de son frère, on pourra obtenir des renseignements différents selon le personnage utilisé. Cette alternance de personnage est très intéressante. Par contre, les allers-retours du château à la maison ralentissent le temps de jeu, même si cela fait plus réaliste.

Les déplacements, comme les mélanges pour les potions ou les associations de deux ou de plusieurs objets, se font par le pointer et le cliquer. L'intrigue autour de l'astrologie et des pouvoirs divinatoires est intéressante.

Techniquement, le jeu est bien fait, mais j'ai eu quelques problèmes sur un des deux ordinateurs utilisés pour les tests. Vista, sur l'ordinateur le plus rapide, semblait avoir une réaction de rejet lors de l'accès à l'inventaire. Je ne comprends pas non plus qu'en plaçant le disque dans le lecteur, le logiciel demande chaque fois l'installation au lieu d'un menu pour commencer à jouer comme le font les autres jeux.

ÉVALUATION : ****

DVD PC

Configuration minimale : processeur 800 MHz, Windows 98 et supérieur, de 256 à 512 Mo de mémoire vive, carte graphique 3D à 64 Mo de mémoire vive, lecteur DVD4 X

Éditeur : Microïds

Prix suggéré : 30 $

Distributeur : PMD Logisoft


Les aventures extraordinaires d'Andersen

Ce jeu pour les enfants est particulièrement rafraîchissant, simple à utiliser et très coloré. Jeu à la troisième personne, il suffit de cliquer et de pointer pour déplacer le personnage, ramasser des objets ou lancer une action.

Les aventures extraordinaires d'Andersen apparaissent comme une autobiographie romancée de l'auteur Hans Christian Andersen arrivé sans le sou à Copenhague alors qu'il veut devenir acteur. Il rencontre la princesse du palais qu'il doit délivrer des griffes de M. Schwartz, le maître des trolls qui plonge le royaume dans les ténèbres. Il devra récupérer un briquet magique en se promenant dans les quartiers de la ville.

Cette quête non violente est pleine de magie, d'actions à accomplir pour ramener la princesse au palais de son père. Andersen rencontre plein de gens qui l'aideront parfois ou lui feront un mauvais parti. C'est donc en discutant avec la cinquantaine de personnages, en comptant sur des amis et en obtenant des références qu'il pourra pratiquer quelques métiers pour s'acheter de nouveaux vêtements, quitter ses habits de pauvres pour monter dans les classes sociales.

L'histoire est intéressante, mais il faut effectuer toutes les actions dans un tableau pour pouvoir passer à l'autre. Les mouvements sont en général facile à effectuer, mais, dans certaines portions, il faut brasser pas mal de la souris pour sortir le personnage d'une impasse.

Les mouvements de caméra sont déterminés à l'avance. Le joueur ne peut donc pas se rapprocher de l'action ou changer la vue en plongée pour être au niveau des personnages. C'est un peu difficile lorsqu'il y a des actions à effectuer, mais la plupart du temps, ça se déroule bien.

Il faut se servir de son intuition et cliquer presque partout pour trouver de l'argent caché ou des passages. Les indications des personnages sont claires pour les étapes de la quête somme toute assez linéaire, puisque certains passages s'ouvrent uniquement si les étapes ont été effectuées.

C'est un univers fantastique rempli de magie comme tout conte de fées dans des décors vraiment bien fignolés. Si les mouvements du personnage étaient aussi raffinés que les décors, ce serait presque parfait. Je me suis bien amusé.

ÉVALUATION : ****

Disques PC

Configuration minimale : processeur 1,6 GHz, Windows XP ou Vista,512 Mo de mémoire vive, carte graphique 128 Mo, lecteur 12 X

Éditeur : Micro Application

Prix suggéré : 30 $

Distributeur : DLL Presse


Guitar Hero III : Legends of the Rock

En attendant les deux prochaines sorties de Guitar Hero, dont la version avec Aerosmith prévue pour juin et une autre conçue par Beenox de Québec d'ici 18 à 24 mois, je me suis amusé quelques soirées d'affilée à jouer du rock à tue-tête dans mon bureau à la maison.

Même si cette version est sur le marché depuis plusieurs mois, je n'avais pas eu l'occasion de faire frétiller l'outil. J'ai d'abord été impressionné par la guitare sans fil basée sur le modèle «Les Paul». Elle se tient bien en main, mais surtout elle peut être démontée en deux secondes pour reprendre place dans sa boîte de transport. La guitare du jeu concurrent Rock Band m'avait demandé un bon temps de réflexion, des consultations sur des forums et des tournevis pour réussir à enlever le bout du manche pour remettre tout le kit dans sa boîte.

Pour la musique, il n'y a rien à redire. C'est du rock des légendes, du rock vibrant, puissant qui a surpris la maisonnée lorsque j'ai branché des haut-parleurs sur le téléviseur pour donner plus de puissance à ce qui sortait de la Xbox 360!

Pour ceux et celles qui ne connaitraient pas le jeu, même s'il y a presque sept millions d'exemplaires vendus de Guitar Hero III, il y a huit niveaux à traverser en mode carrière lorsqu'on part en tournée. Le passage d'un niveau débloque le suivant avec d'autres chansons à maîtriser en mode facile, moyen, difficile ou expert. Chaque niveau comprend un nombre de notes, et si l'on se croit expert parce qu'on a déjà gratté de la guitare, on s'aperçoit qu'on peut suer des jointures en quelques minutes.

Au fur et à mesure que l'on progresse, on ramasse de l'argent, des commandites de sorte que l'on peut acheter d'autres partitions dans le magasin virtuel du jeu en plus de pouvoir habiller ses personnages autrement. On peut télécharger d'autres pièces musicales sur le marché de la Xbox Live, certaines sont gratuites. Il n'y a que deux pièces en français dans tout le lot : Mauvais Garçon de Naast et Radio Song de Superbus.

J'ai eu beaucoup de plaisir à jouer des pièces comme School's Out d'Alice Cooper, que je dois avoir dans un carton dans sa version sur vinyle, comme d'autres de Santana et Black Magic Woman! Il me reste quelques heures de pratique encore avant d'aller défier quelques joueurs parce que c'est encore plus amusant de jouer en groupe.

ÉVALUATION : ****

Version évaluée : Xbox 360

Également pour Wii, Playstation 2 et 3 et PC

Éditeur : Activision

Prix suggéré : de 70 à 100 $