Avec des revenus estimés par l'institut Idate à 30 milliards d'euros (43 G$ CA) en Europe, aux États-Unis et au Japon, l'industrie du jeu vidéo affiche pour 2007 une progression de 42% depuis un an, les chiffres les plus élevés de son histoire.

Avec des revenus estimés par l'institut Idate à 30 milliards d'euros (43 G$ CA) en Europe, aux États-Unis et au Japon, l'industrie du jeu vidéo affiche pour 2007 une progression de 42% depuis un an, les chiffres les plus élevés de son histoire.

Les jeux s'octroient la plus grande part, avec un chiffre record de 20,7 milliards d'euros (30 G$ CA). Les jeux sur console de salon dominent à 50%, suivis par les consoles portables à 18%, les PC à 17,8%, les jeux en ligne à 5,8% et les téléphones portables à 5,3%.

Les ventes de jeux devraient continuer de progresser, estime l'Idate.

Avec 80 millions de machines livrées, pour 9,8 milliards d'euros (14 G$ CA), les consoles de jeu font office de figure de proue sur un marché qui a largement profité du débarquement des consoles de dernières génération, Microsoft Xbox 360, Sony PlayStation 3 et Nintendo Wii.

C'est d'ailleurs ce dernier, Nintendo, qui remporte la palme. La Wii et son nouveau concept de jeu très physique séduisent le public. 18,5 millions de consoles de salon Wii ont été vendues depuis son lancement.

La Xbox suit avec 14 millions d'unités, suivie par la PlayStation 2 de Sony qui fait de la résistance avec 12 millions d'unités et la PlayStation 3 qui a enfin trouvé son public avez 11 millions d'unités.

Toujours chez le japonais Nintendo, la console portable DS, successeur de la célèbre Game Boy, aura conquis 68 millions de joueurs durant l'exercice fiscal, qui sera clos comme d'habitude au Japon le 31 mars, profitant là aussi de nouveaux concepts de jeux plutôt pour adultes, à l'exemple des cartouches d'entraînement cérébral, qui viennent compléter l'approche plus traditionnelle des jeux de plate-forme à la Mario.

En revanche, Idate se montre moins optimiste sur les consoles que sur les jeux. Leur prix reste élevé, mais surtout leur durée de vie s'allonge. Le phénomène des sauts de génération, un moteur pour l'industrie, devrait donc s'atténuer.