En jouant avec le jeu Harry Potter et l'Ordre du Phénix, je revoyais plusieurs séquences du film sur lequel il est calqué. On y retrouve donc Harry en pleine crise d'identité avec des élèves qui lui font la gueule et une nouvelle professeure, Dolores Ombrage, particulièrement énervante, même si elle est vêtue de rose.

En jouant avec le jeu Harry Potter et l'Ordre du Phénix, je revoyais plusieurs séquences du film sur lequel il est calqué. On y retrouve donc Harry en pleine crise d'identité avec des élèves qui lui font la gueule et une nouvelle professeure, Dolores Ombrage, particulièrement énervante, même si elle est vêtue de rose.

Le joueur se retrouve donc dans l'univers du collège de Poudlard qu'il pourra visiter de fond en comble sans perdre de temps dans le passage d'un tableau à l'autre. Au contraire, tout est fluide.

Ma seule difficulté a été l'apprentissage des différents sorts à lancer, soit avec le mouvement de la souris ou les touches du clavier. J'ai peiné jusqu'à ce que je choisisse d'utiliser une manette de jeu. À partir de ce moment, le plaisir du jeu a quelque peu été rétabli, mais la sensibilité pour l'exécution des sorts demeure un point perfectible. Ce n'est pas toujours évident de cibler le bon objet et d'exécuter les tournicotis sur le minimanche à balai de la manette. J'ai pu poursuivre la quête principale de réunir tout le monde de l'armée de Dumbledore dans la salle d'apprentissage tout en tentant de mener à bien trois ou quatre quêtes secondaires pour résoudre des problèmes quotidiens.

L'utilisation des pas magiques pour se diriger et la carte du Maraudeur sont d'excellents éléments. Les décors sont particulièrement intéressants, mais pour voyager dans les recoins de Poudlard, la manette vaut mieux que l'utilisation du clavier et de la souris.

Les personnages sont intéressants et on reconnaît les acteurs des films, mais les visages sont souvent flous. Ceux qui aiment l'univers Potter ne seront pas déçus par l'ensemble du décor et par l'histoire.

Les interactions avec les tableaux vivants, quelques fantômes et d'autres objets font partie de l'univers magique, mais les combats manquent un peu de magie à cause des limites techniques pour réaliser les sorts. C'est parfois laborieux. Il y a une série de minijeux bien intéressants ici et là, jeux sur lesquels on peut revenir autant de fois qu'on le souhaite. C'est sans compter les récompenses secrètes que l'on découvrira dans la pièce secrète où Mimi entraîne Harry.

Dans l'ensemble, ce n'est pas un mauvais jeu, mais il est techniquement perfectible pour améliorer le plaisir de jouer et d'exécuter les sorts.

ÉVALUATION : ***

Disque hybride Mac/PC. Configuration minimale : processeur 1,6 GHz, Windows XP ou Vista, 256 Mo de mémoire vive, carte graphique 3D 64 Mo, lecteur DVD 10 X. Éditeur : Electronic Arts. Prix suggéré : 40 $. Distributeur : PMD Logisoft.

Loki: une quête fantastique et mythologique

Lorsque je m'installe à ce type de jeu, je perds la notion du temps, car Loki est du type «bouffe-temps» dans le genre des épopées remplies de combats, comme l'est WarCraft, à titre de comparaison.

Il y a des missions à exécuter particulières à chacun des quatre personnages, que ce soit le guerrier nordique, la guerrière grecque, le sorcier égyptien ou le chaman aztèque. Les pouvoirs accordés par les dieux, comme les capacités de combat et les compétences sont dépareillées.

L'histoire commence dans un tombeau scellé d'Égypte où un dieu maléfique, Seth, reprend vie pour se lancer à la conquête de différents mondes, traversant les mythologies des autres peuples. Peu importe le héros de départ choisi, avec la progression du jeu, on traversera les autres mythologies pour empêcher Seth de nuire.

Donc, pour progresser, il faut vaincre des ennemis, des centaines par tableaux, pour contrecarrer les plans des divinités liguées contre Seth.

Le héros accumule des points d'expérience pour augmenter sa force, sa dextérité et quelques autres compétences par le combat, mais il accumule des points de foi en son dieu en fonction des offrandes et du progrès de la mission. C'est le dieu qui donne des sorts pouvant s'ajouter aux armes et aux armures.

En cours de route, le guerrier ramasse des objets pour mieux s'équiper ou pour les vendre dans les villages afin d'acheter des potions ou d'autres pièces d'équipement ou encore, parce qu'il aura trouvé des pierres et du minerai, faire modifier ses armes et armures favorites.

On peut passer des heures à explorer des tableaux pour vaincre le plus d'ennemis possible. J'aime bien ce type d'aventure. Cependant, j'aime moins le temps qu'il faut pour passer d'un tableau à l'autre. Ça bouffe du temps lorsqu'on souhaite aller plus loin dans la quête. Mais, il y a aussi le point de vue de la caméra qui dérange parfois. Malgré la possibilité de zoom pour se rapprocher de l'action, le point de vue me semble toujours trop haut au-dessus du personnage au milieu du décor. L'inclinaison, sans être au-dessus de l'épaule, aurait pu être plus accentuée pour voir venir l'ennemi sans avoir un oeil rivé sur le terrain et l'autre sur l'écran radar. Outre le jeu en solitaire, il est possible de jouer en ligne sur des serveurs dédiés.

Loki demeure un jeu plaisant dans son genre, même s'il fait appel au combat et à une certaine forme de violence. Les décors et les détails sont intéressants, notamment les références mythologiques.

ÉVALUATION : ****

DVD PC. Configuration minimale : processeur 2 GHz, Windows XP ou Vista, 512 Mo de mémoire vive, carte graphique à 64 Mo, lecteur DVD 2X. Éditeur : Cyanide, Focus. Prix suggéré : 40 $. Distributeur : PMD Logisoft.

Le Petit Robert 2008: un indispensable de la langue

La version 2008 du Petit Robert électronique reprend sensiblement la même interface conviviale et agréable que la version 3. Mais je la trouve encore un peu pâlotte dans son habillage bleu poudre avec les textes des outils et fonctions à peine un peu plus foncé.

Ce n'est pas nécessaire d'être aussi discret puisque cette version électronique du Petit Robert présente des articles vraiment complets, calqués sur la version papier, pour en faire un outil orthographique des plus intéressants. Avec l'étymologie, les synonymes, contraires et homonymes, en incluant les citations et les conjugaisons, on ne peut demander mieux.

Le moteur de recherche semble avoir gagné en vitesse, notamment lorsque l'on demande celle par critères. On peut alors utiliser le mode Entrées et quelques signes pour trouver le mot manquant dans la grille des mots croisés, retrouver la citation exacte de Pascal ou de Montesquieu, chercher dans l'étymologie un point précis, ou encore, par la transcription phonétique, découvrir une série de mots ayant une parenté de prononciation. Et il est possible de consulter les notices d'auteur et d'en apprendre plus sur les personnages dont les citations ornent le dictionnaire, comme les Québécois Jacques Ferron et Anne Hébert.

L'affichage des définitions peut être modifié à la volée. Les mots sont tous en hyperliens, mais la fonction d'hyperappel ne fonctionne que sous Windows.

On peut toujours installer le dictionnaire au complet sur son ordinateur en ayant soin, tant sur Mac que PC, d'avoir le disque à la portée de la main puisqu'il y a une procédure d'authentification à effectuer avec le disque original. Il faut 300 Mo d'espace. La nouvelle version compte 500 mots nouveaux, 3000 nouvelles entrées prononcées et 300 citations littéraires enregistrées. Un excellent choix.

ÉVALUATION : ****

Disque hybride Mac/PC. Configuration minimale : PC Pentium III, Windows XP ou Vista, 128 Mo de mémoire vive. Mac Système 10.3.9, 128 Mo de mémoire vive. Affichage en milliers de couleurs, lecteur CD. Éditeur : Éditions Le Robert. Prix suggéré : 90 $