Atari Inc., filiale américaine de l'éditeur de jeux vidéos français Infogrames, est menacé d'être retiré de la cote du Nasdaq à New York, a annoncé le groupe lyonnais samedi dans un communiqué.

Atari Inc., filiale américaine de l'éditeur de jeux vidéos français Infogrames, est menacé d'être retiré de la cote du Nasdaq à New York, a annoncé le groupe lyonnais samedi dans un communiqué.

Infogrames indique que Atari Inc. a «reçu le 17 juillet une notification» indiquant qu'elle n'avait pas respecté la «règle de marché 4310(c)(14) du Nasdaq», concernant l'annonce du report de la publication des ses comptes annuels clos au 31 mars.

Ce report, «en raison de travaux complémentaires à effectuer» selon Infogrames, «pourrait entraîner un retrait de la cotation des actions» d'Atari Inc., ajoute le communiqué.

«Dans la mesure où cette notification n'entraîne pas automatiquement un retrait de la cote et conformément à l'usage, Atari Inc a procédé à une demande d'audience devant la commission chargée de l'admission à la cote du Nasdaq. La décision finale du maintien ou retrait de cotation sera prise à l'issue de cette audience et relève de la seule appréciation des autorités compétentes», souligne Infogrames.

«Cette demande d'audience aura pour effet de suspendre la décision du Nasdaq et, en conséquence, les titres d'Atari resteront cotés au Nasdaq Global Market jusqu'à ce que la commission rende sa décision suite à l'audience dont la date sera fixée ultérieurement», ajoute Infogrames.

Pour Inforames, «Atari Inc. poursuit ses travaux afin de procéder à la publication de son rapport annuel avant la date d'audience et par conséquent être en accord ce jour là avec les règles du Nasdaq».

Atari Inc a décidé une «réorganisation entraînant une réduction d'environ 20% de ses effectifs», avait annoncé sa maison mère le 2 mai. Les licenciements doivent prendre effet au 31 juillet.

Ancien fleuron de l'industrie française du jeu vidéo, Infogrames présente des résultats en perte depuis 2001, en raison notamment des contre-performances de sa filiale aux États-Unis. Sa réorganisation est une des priorités du nouveau PDG Patrick Leleu.