Jeudi et vendredi prochains, les 8 et 9 février, le Campus Ubisoft ouvrira ses portes à ceux et celles qui rêvent de travailler au sein de l'industrie du jeu vidéo. Ce sera l'occasion d'en apprendre d'avantage sur l'école, ses programmes et ses conditions d'admission.
Jeudi et vendredi prochains, les 8 et 9 février, le Campus Ubisoft ouvrira ses portes à ceux et celles qui rêvent de travailler au sein de l'industrie du jeu vidéo. Ce sera l'occasion d'en apprendre d'avantage sur l'école, ses programmes et ses conditions d'admission.
Le campus, situé au 740, rue Notre-Dame Ouest, à Montréal, sixième étage, sera ouvert au public jeudi entre 17h et 21h et vendredi entre midi et 16h.
Plusieurs salles seront aménagées afin de permettre aux visiteurs de discuter avec des élèves et de jeter un coup d'oeil aux travaux qu'ils réalisent durant leurs cours. De plus, des intervenants donneront des informations sur les cours.
Le campus offre cinq programmes mis sur pied conjointement par le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) et le concepteur et éditeur de jeux vidéo Ubisoft.
Deux de ces programmes, «développement de jeux vidéo» et «design de jeu», sont offerts respectivement par l'Université de Sherbrooke et l'Université de Montréal. Les cours sont répartis sur deux sessions de 15 semaines chacune.
Les trois autres programmes, «conception et réalisation de niveaux de jeux vidéo», «modélisation 3D» et «animation 3D», permettent d'obtenir une attestation d'études collégiales (AEC). Les cours, mis sur pied par le cégep de Matane, s'étalent sur trois sessions de 15 semaines.
«Les portes ouvertes vont permettre d'éclairer les gens sur ce qu'on apprend au Campus Ubisoft, car c'est encore un peu confus pour certains», explique Édith Beaulieu, coordonnatrice des communications.
«Les gens pourront également rencontrer des personnes ressources qui auront avec elles des formulaires d'admissions et des exemples de portfolios», ajoute-t-elle.
Une main-d'oeuvre en demande
Le Campus Ubisoft a été fondé afin de pallier le manque criant de main-d'oeuvre dans l'industrie québécoise du jeu vidéo. Ubisoft participe au projet en fournissant notamment les locaux, l'équipement et les logiciels. Les enseignants sont payés par leur employeur respectif.
«Un des avantages du Campus Ubisoft, c'est l'accès à des logiciels utilisés par les professionnels», explique Pascal Thériault, diplômé du programme de conception de niveaux de jeux et maintenant employé d'Ubisoft.
«Parfois, rendu dans le milieu du travail, on utilise d'autres logiciels, d'autres outils, admet-il. Mais ce n'est pas la formation technique qui fait tout. En conception de niveaux de jeux, tu as aussi une grande part de planification. Le campus permet de se familiariser avec la structure d'une équipe de travail et la hiérarchie de projet, par exemple.»
Profils d'étudiants
Des étudiants du Campus Ubisoft ont livré leurs impressions à La Presse et révélé ce qu'ils ont inclus dans leur portfolio lors de leur demande d'admission.
Alexis Saint-Laurent
Programme : animation 3D
«Le campus permet d'apprendre des principes de travail, comment s'organiser et gérer nos informations. J'aimerais faire de l'art conceptuel, aller plus loin en direction artistique, en préproduction, ce genre de chose. Dans mon portfolio, j'avais mis un paquet d'illustrations, des dessins, des modèles vivants, etc.»
Jasmin Roy
Programme : conception de niveaux de jeux
«Avant, j'étais en cinéma. Quand j'ai vu le programme, je trouvais que ça se rapprochait de la mise en scène, mais dans une industrie qui offre une meilleure stabilité d'emploi. Mon portfolio comprenait quelques scénarios de films et la vidéo d'une carte multijoueurs de Unreal Tournament que j'avais créée.»
Gilles-Phillip Bois
Programme : conception de niveau de jeu
«J'ai découvert la conception de niveaux de jeu alors que j'étais testeur chez Ubisoft. C'est vraiment mon domaine. Je pourrais même travailler sur Barbie Doll House et je prendrais ça comme un beau défi! Pour être admis au campus, je pense qu'il faut montrer qu'on a plusieurs intérêts, plusieurs sources d'inspiration.»