Plus de 800 personnes sont attendues la semaine prochaine au Sommet international du jeu de Montréal, un événement qui réunit les professionnels de l'industrie du jeu vidéo.

Plus de 800 personnes sont attendues la semaine prochaine au Sommet international du jeu de Montréal, un événement qui réunit les professionnels de l'industrie du jeu vidéo.

La troisième édition, qui se tiendra les 8 et 9 novembre, accueillera notamment le président de Nintendo of America, Reggie Fils-Aimé, qui ne manquera sans doute pas de parler de la nouvelle console de jeux de son entreprise, la Wii.

«C'est un des trois leaders de l'industrie alors j'ai beaucoup d'intérêt à aller voir la conférence du président de Nintendo», dit Rémi Racine, président du conseil d'administration de l'Alliance NumériQc, qui organise le Sommet.

L'homme est également président d'A2M. Cette entreprise montréalaise de développement de jeux vidéo enverra 70 de ses employés à ces deux jours de conférence.

Au fil des trois dernières années, le Sommet international du jeu s'est taillé une bonne réputation dans son domaine. En 2004, l'année de sa fondation, l'événement avait attiré 500 participants. On espère cette année en réunir au moins 300 de plus.

«Lorsqu'on invite une quarantaine de conférenciers, ils parlent du succès de Montréal et de son pouvoir d'attraction lorsqu'ils retournent chez eux. Le message fait son chemin», dit Jean-Pierre Faucher, organisateur de l'événement pour l'Alliance NumériQc.

La perception des gens à l'égard des jeux vidéo s'est aussi transformée, note Rémi Racine.

«Le public en général et les décideurs réalisent que c'est une industrie qui génère passablement de revenus et qui crée des emplois d'avenir qui sont bien rémunérés. La croissance annoncée a été dépassée. On est pris très au sérieux.»

Avec les consoles de jeux de nouvelle génération des Microsoft, Sony et Nintendo, les gens de l'industrie parient en outre qu'il y aura de plus en plus de joueurs dans le futur.

«Je ne vois pas comment la croissance va diminuer, dit Rémi Racine. Il y a de plus en plus de joueurs et ils délaissent d'autres médias pour jouer. La venue de consoles et de technologies plus grand public vont améliorer l'industrie et augmenter les budgets de développement. C'est une industrie qui a le vent dans les voiles.»

Des occasions d'affaires

Bien que le Sommet international du jeu de Montréal ne soit pas un salon commercial, il est une occasion d'affaires pour les gens qui s'y rendent.

«C'est un lieu où des créateurs viennent rencontrer des producteurs et où des producteurs viennent rencontrer des distributeurs», dit Jean-Pierre Faucher, qui ajoute qu'un «cockail VIP» est également organisé pour que les cadres des entreprises puissent discuter.

Mais le Sommet du jeu se veut d'abord un lieu de formation. Une conférencière viendra par exemple parler de l'histoire du sexe dans les jeux vidéo, tandis qu'un autre viendra expliquer l'importance du son dans les jeux.

On y parlera également des styles de joueurs et de leurs besoins. Comme quoi si vous ne jouez pas encore, des gens travaillent à vous faire changer d'idée…

Aussi:

Le site Internet du Sommet international du jeu de Montréal