L'américaine VMC GameLabs s'implante à Montréal avec le projet de créer 300 emplois dans le domaine du jeu vidéo.

L'américaine VMC GameLabs s'implante à Montréal avec le projet de créer 300 emplois dans le domaine du jeu vidéo.

VMC Game Labs, dont le siège social est voisin de celui de Microsoft à Redmond, dans l'État de Washington, offre des services de consultation et de soutien technique pour les studios de production de jeux vidéo.

Dans sa succursale de Montréal, VMC se spécialisera dans les essais techniques sur toutes les plateformes (consoles de jeux, gadgets mobiles, PC) et les adaptations dans différentes langues. Cent soixante-cinq «testeurs» travaillent déjà depuis lundi dans les locaux de l'entreprise, qui a réservé 20 000 pieds carrés au 20e étage de l'édifice Sun Life.

VMC vient ainsi s'installer à proximité d'un de ses concurrents directs, le britannique Babel Media, qui a ouvert l'été dernier une succursale de plus d'une centaine d'employés dans le quartier Pointe-Saint-Charles.

L'annonce s'est faite hier au salon E3 de Los Angeles, qui réunit cette semaine tout ce que la planète compte d'entrepreneurs en jeux vidéo.

Dix-huit entreprises québécoises y sont d'ailleurs représentées dans une délégation accompagnée par Telefilm Canada, l'Alliance Numeriqc et Investissement Québec.

La concurrence internationale est rude dans le domaine de la sous-traitance technique en production de jeux vidéo. C'est en partie grâce à des mesures d'encouragement fiscal offerts par le gouvernement, et gérés par Investissement Québec, que VMC a choisi Montréal plutôt qu'une autre destination.

«On a aussi été attirés par la communauté dynamique de professionnels des jeux vidéo qui commence à prendre de l'ampleur à Montréal», a précisé à La Presse son président, Glenn Hoogerwerf, qui a fondé VMC en 1999 avant de la vendre au groupe américain Volt Information Sciences.»

«Montréal nous donne aussi accès à de nombreuses cultures, et puisque nous faisons beaucoup de localisation, nous avons besoin de gens qui maîtrisent les diverses langues européennes et asiatiques», ajoute M. Hoogerwerf.

Enfin, il explique que le choix du Québec plutôt que l'Inde ou la Chine répond à un besoin de proximité exprimé par ses clients.

Plus d'une centaine d'emplois devraient encore être créés d'ici quelques mois, selon M. Hoogerwerf.