Le paiement par monnaie virtuelle bitcoin va être rendu possible dans la galerie marchande Rakuten de plusieurs pays, a annoncé mardi le groupe nippon, mais pas pour le moment au Japon.

«Ce moyen de règlement d'achats va d'abord être accepté par les plateformes Rakuten aux États-Unis, en Allemagne et en Autriche», a indiqué Rakuten dans un communiqué.

Rakuten prévoit d'employer pour ce faire le système de paiement appelé Bitnet.

Selon le patron de Rakuten aux États-Unis, Yaz Iida, cité dans un communiqué, l'emploi des bitcoin est censé «améliorer la sécurité, la confidentialité et la commodité des transactions financières» sur Rakuten.

Le bitcoin est une monnaie virtuelle créée en 2009 par un ou plusieurs mystérieux informaticien(s) caché(s) derrière le pseudonyme à consonance japonaise Satoshi Nakamato.

Elle peut permettre d'acheter des biens ou des services auprès de toute personne ou société qui l'accepte comme mode de paiement. Mais ce n'est pas une vraie devise gérée par une banque centrale.

Aucune mention n'est faite de l'acceptation du bitcoin sur Rakuten au Japon, de loin le plus important site de commerce en ligne du groupe créé et dirigé par l'ex-banquier Hiroshi Mikitani.

Il est vrai que depuis la faillite de la plateforme d'échange de bitcoin MtGox qui siégeait dans l'archipel, le bitcoin n'a pas nécessairement bonne presse dans l'archipel où l'État, pas plus que la banque centrale, ne lui reconnaît le statut de monnaie.

Son cours est très volatil (il a déjà subi plusieurs krachs éclairs) et le bitcoin s'est aussi attiré une réputation sulfureuse à cause de son manque de transparence, qui le rend attractif pour les criminels.