L'arbitre suspendu pour la saison

En 2013, un arbitre de la Ligue de hockey junior de l'Ontario (OHL) publie trois mots-clics sur Twitter, à la suite d'un match à Sault-Sainte-Marie: «#trou #pasdedents #tousgros». Même s'il s'est excusé auprès des résidants par la suite, il a été suspendu par la ligue le reste de la saison.

Un défouloir récupéré par la direction

«En 2011, une grande chaîne de magasins dans le domaine de la santé se rend compte qu'un groupe fermé de discussion sur Facebook a été créé par les employés, raconte Bruno Guglielminetti, de National. Certains ont des récriminations. Le problème: si le compétiteur met le nez là-dedans, il a accès à des informations privilégiées. La direction est avisée. Elle rencontre les instigateurs pour leur dire qu'ils nourrissent de mauvais sentiments par rapport à l'employeur et mettent leur emploi en jeu. Ceux-ci acceptent alors de convertir la page en vitrine pour parler des bons coups. Évidemment, le taux de participation chute de 75%, car la page est un défouloir, mais aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre.»

Une «sorcière» mal-aimée chez Postes Canada

En 2012, une employée de Postes Canada à Edmonton traite notamment une supérieure de «sorcière diabolique», en plus de l'insulter dans 25 autres messages sur son compte Facebook en un mois. L'employeur la renvoie, même si elle clame qu'elle ne comprenait pas comment rendre ses messages privés sur Facebook.

Des produits Apple chez Microsoft

En 2003, un employé de Microsoft publie une photo d'une livraison d'ordinateurs Apple à ses bureaux avec cette phrase: «Même Microsoft veut des G5!» Il a été renvoyé.

Sources: National, Fasken Martineau, Privacy in the Workplace, 3e édition, d'Éloïse Gratton et Lyndsay Wasser, CCH, 2013