Le virus informatique Stuxnet, qui avait attaqué en 2010 le programme nucléaire iranien, est plus vieux que ce qu'on pensait jusqu'ici et remonte au moins à 2007, selon des recherches d'experts rendues publiques mercredi par la société de sécurité informatique Symantec.

Un analyse du code utilisé dans le virus a révélé qu'il «était en opération entre 2007 et 2009, avec des indications que lui ou des variantes plus précoces étaient en opération dès 2005», a indiqué Symantec dans un message publié sur son blogue.

Stuxnet était jusqu'ici soupçonné d'avoir été développé en 2009.

Il avait été conçu pour attaquer des systèmes de contrôle fabriqués par le groupe allemand Siemens et généralement utilisés pour gérer l'approvisionnement en eau, les puits de pétrole, des centrales électriques et d'autres infrastructures sensibles.

La plupart des infections avaient été découvertes en Iran, dont Stuxnet avait massivement frappé à l'automne 2010 le programme nucléaire et en particulier les centrifugeuses.

Téhéran avait accusé Israël et les États-Unis d'être à l'origine du virus.

La société de sécurité informatique russe Kapersky avait indiqué l'an dernier que Stuxnet était aussi lié à un autre virus, Flame, qui pourrait avoir été créé en 2007 ou 2008.