Plus de la moitié des parents canadiens questionnés aux fins d'une étude sur la sécurité en ligne admettent avoir «espionné» le compte Facebook de leur adolescent.

À l'échelle mondiale, ce sont 44 pour cent des parents qui avouent s'être rendus coupables d'une telle intrusion, selon l'enquête menée dans onze pays par la firme de sécurité AVG.

Les parents canadiens sont toutefois moins susceptibles d'espionner leurs adolescents que leurs homologues des États-Unis et d'Espagne, où 61 pour cent des parents reconnaissent avoir posé un tel geste.

Et dans tous les pays étudiés, les mères sont plus susceptibles que les pères de se livrer au «cyberespionnage». Environ 49 pour cent des mères se sont reconnues coupables, contre 39 pour cent des pères.

Les parents canadiens arrivent au deuxième rang mondial quand vient le temps d'être amis avec leur jeune sur Facebook. Environ 66 pour cent ont dit que leur adolescent avait accepté une demande d'amitié, contre 72 pour cent aux États-Unis, et seulement 32 pour cent en France et 10 pour cent au Japon.

Trente-huit pour cent des parents canadiens ont admis s'inquiéter que les activités virtuelles de leur jeune puissent éventuellement nuire à ses perspectives d'emploi, d'éducation ou de fréquentations, comparativement à 40 pour cent aux États-Unis et à 42 pour cent à travers le monde.

Environ 18 pour cent des Canadiens soupçonnent leur jeune de consulter du contenu pornographique, contre 6 pour cent qui le soupçonne de jouer en ligne et 25 pour cent qui croient qu'il télécharge illégalement de la musique. Tous ces pourcentages sont légèrement inférieurs à la moyenne mondiale.

Quelque 43 pour cent des parents du Canada se disent satisfaits de la manière dont les écoles enseignent aux jeunes une utilisation responsable du Web, contre un sommet de 59 pour cent au Royaume-Uni et un creux de 31 pour cent en République tchèque.