«Hello Shanghai. Twitter est bloqué ici en Chine donc je ne peux lire aucun tweet», écrit d'abord M. Dorsey. Puis, deux heures plus tard: «Hello @aiww», l'adresse sur le site d'échanges de M. Ai, un artiste et dissident de premier plan qui a été détenu au secret l'an dernier durant près de trois mois.

«Hello Shanghai. Twitter est bloqué ici en Chine donc je ne peux lire aucun tweet», écrit d'abord M. Dorsey. Puis, deux heures plus tard: «Hello @aiww», l'adresse sur le site d'échanges de M. Ai, un artiste et dissident de premier plan qui a été détenu au secret l'an dernier durant près de trois mois.

«Bienvenu dans le pays sans Twitter», écrit Ai Weiwei, à quoi M. Dorsey répond: «oui, c'est malheureux et décevant».

«Faisons en sorte que la Chine ait accès à Twitter... avant la Corée du Nord!», ajoute l'artiste, très présent sur le site de microblogues où près de 119 000 personnes suivent ses messages.

«Vous nous manquez vraiment ici!», écrit encore M. Ai, qui vit à Pékin et souhaite à M. Dorsey de profiter de son séjour à Shanghai, «une ville sans culture mais avec beaucoup d'argent».