Le fonds montréalais d'investissement en capital-risque iNovia Capital vient d'annoncer la création d'un nouveau fonds d'une valeur totale de 110 millions de dollars, une somme qui sera essentiellement investie dans des entreprises en démarrage d'ici spécialisées dans les secteurs émergents d'internet.

Avec ce nouveau fonds, iNovia Capital et son principal directeur, Chris Arsenault, espèrent reproduire un niveau de succès comparable à celui de certains de leurs investissements les plus récents. Des entreprises comme Beyond the Rack, Woozworld, Gamerizon, StatusNet et Empire Avenue ont trouvé le financement nécessaire à leur démarrage auprès d'iNovia.

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« Nous avons réussi dans nos fonds précédents à investir dans quelques-unes des entreprises les plus marquantes des secteurs sur lesquels nous concentrons nos activités. Nous comptons tirer profit du réseau que nous avons établi au fil des années pour effectuer nos investissements et contribuer à la croissance de ces entreprises », résume M. Arsenault.

L'homme d'affaires montréalais est très actif sur la scène nord-américaine, étant impliqué dans divers programmes de maillage avec d'autres acteurs établis de pôles technologiques importants, au Canada et aux États-Unis. C'est un détail important, car en plus d'obtenir du financement, les entrepreneurs profiteront d'un solide appui dans la gestion de leurs projets.

C'est un point important sur lequel insiste le fonds gouvernemental Teralys Capital, qui injecte pas moins de 50 millions dans l'affaire et s'avère, de fait, le plus important partenaire d'iNovia. « Cette équipe préconise une approche sectorielle ciblée à l'aide d'un vaste réseau d'affaires international. Ces atouts seront déterminants pour guider nos entrepreneurs de talent et contribuer à la renaissance du capital de risque ici au Québec comme à l'échelle de l'Amérique du Nord », a résumé Éric Legault, associé principal chez Teralys, par voie de communiqué.

Il s'agit d'un troisième fonds pour iNovia Capital, anciennement MSBi Capital. Incluant Teralys, on compte une quinzaine d'investisseurs au total, comprenant BDC Capital de risque, AVAC, Alberta Entreprise et le BC Renaissance Capital Fund.