En 2011, on compte 1,3 million de bornes publiques WiFi dans le monde. D'ici 2015, il sera possible de se connecter au web en recourant aux quelque 5,8 millions de bornes, selon une étude menée par les analystes Informa Telecoms & Media pour le compte de la Wireless Broadband Alliance (WBA) auprès de 259 opérateurs et fournisseurs d'accès.

La Wireless Broadband Alliance prédit un bond de 350% du nombre de bornes publiques au cours des quatre prochaines années, sous l'effet de la popularisation des téléphones intelligents et des tablettes et de l'augmentation de la consommation mobile de données.

«Ces chiffres indiquent que nous nous tenons au seuil de l'âge d'or du WiFi public, qui verra l'explosion des installations de bornes», affirme Chris Bruce, président de la WBA et PDG de BT Openzone.

«Les opérateurs fixes étendent leurs services de haut débit au-delà de la maison et du bureau, et le WiFi alimente des réseaux mobiles importants. Les tests [du nouveau standard] Next Generation Hotspot progressent et lèvent les obstacles restants, et en inventant un mode d'accès simple et sûr aux bornes publiques, l'utilisation de ceux-ci continuera à croître.»

Les groupes de télécommunications chinois et japonais se sont déjà engagés à installer plus de bornes dans leurs pays respectifs. China Mobile prévoit un parc d'un million de zones WiFi et l'opérateur nippon KDDI envisage de passer de 10 000 à 100 000 zones sans fil dans les six prochains mois.

Les opérateurs du monde entier se tournent vers le Wi-Fi pour alléger la charge des réseaux existants, qui commencent à ployer sous les exigences voraces des téléphones. Le WiFi sera l'une des stratégies de délestage les plus importantes d'ici 2014, année à laquelle le trafic mobile mondial devrait atteindre 16,84 millions de téraoctets.

En Amérique du Nord et en Asie-Pacifique, on se connecte davantage aux bornes WiFi par cellulaire que par ordinateur portable, tendance qui devrait toucher le monde entier, selon la WBA.