Il est possible d'atteindre 80% des internautes susceptibles d'acheter sur internet en traduisant le contenu d'un site internet commercial en 10 langues, et trois langues suffisent à dépasser 50%, selon une étude de l'agence de traduction en ligne italienne Translated.

Sans surprise, l'anglais se classe en première position dans cet indice comme la langue parlée par les internautes qui ont le plus fort pouvoir d'achat sur internet. «Elle rassemble plus de 400 millions d'utilisateurs d'internet dans le monde avec un PIB moyen par personne de 44 645 dollars», selon un communiqué.

 

Mais en traduisant le site également en chinois et en espagnol, «ces trois langues suffisent pour dépasser 50%» des internautes ayant un potentiel d'achat, dans le monde.

Avec les dix premières langues (anglais, chinois, espagnol, japonais, allemand, français, portugais, russe, arabe et coréen) «il est possible d'atteindre 81% de ce potentiel, tandis qu'il faut traduire un site en 37 langues pour atteindre 99%».

Malgré sa deuxième place dans le tableau, la Chine n'est pourtant un véritable débouché que «pour ceux qui commercialisent des produits ou des services en mesure de s'adapter au marché local et qui réussissent à déjouer la censure sur internet», et la traduction ne suffit pas pour vendre, souligne l'étude.

T-Index est un index statistique développé par Translated. Cette étude effectuée en octobre 2010 indique, en pourcentage, la part de marché détenue par chaque langue sur internet et calcule, sur la base du produit intérieur brut (PIB) moyen des populations qui les parlent, les langues qui offrent le meilleur potentiel de vente lors de la traduction d'un site internet.