L'une des deux écoles chinoises mises en cause par le New York Times pour la série d'attaques informatiques massives contre Google a démenti toute implication dans cette affaire, selon l'agence d'information officielle Chine Nouvelle.

«Aucun signe (montrant que) les attaques avaient pour origine notre école n'a été trouvé (...) pendant les investigations», a affirmé Li Zixiang, de l'établissement professionnel Lanxiang, dans la province orientale du Shandong, cité samedi par Chine Nouvelle.

Le géant de l'internet Google avait dénoncé le 12 janvier des attaques informatiques massives «venant de Chine», prenant pour cibles des militants chinois des droits de l'Homme et ayant touché «au moins vingt autres sociétés».

Citant des sources anonymes «impliquées dans l'enquête», le New York Times écrivait jeudi, dans son édition sur internet, que les enquêteurs étaient remontés jusqu'à une université chinoise connue pour sa branche informatique, Shanghai Jiaotong, et à Lanxiang, qui forme certains informaticiens pour l'armée.

L'affaire, qui a empoisonné les relations sino-américaines, avait poussé Google à menacer de cesser ses opérations en Chine, les attaques ayant visé le code source du groupe américain et les comptes de messagerie Gmail de militants des droits de l'Homme chinois dans le monde.

Au moment où il avait rendu publiques ces attaques, Google avait précisé les avoir détectées en décembre.