Aller sur Facebook, se constituer une banque de 292 amis, un passe-temps de jeunes? Détrompez-vous. Les 65 ans et plus y sont très présents aussi.

Selon un sondage SOM menés en ligne - et réalisé, donc, auprès de personnes déjà branchées -, 32% des internautes de 65 ans et plus interrogés utilisent Facebook, ce site de réseautage en ligne. Chez les jeunes de 18 à 24 ans, pas moins de 89,6% fréquentent le site.

 

Après Facebook, c'est le site YouTube (qui propose beaucoup de vidéos) qui obtient le plus la faveur des internautes québécois, tous âges confondus - à 60,2% chez les 18 à 24 ans, à 17,6% chez les 65 ans et plus.

Dans un sondage téléphonique mené en juin, SOM avait déterminé que le quart des Québécois ont un profil Facebook.

Si plusieurs publications ont déclaré 2009 «l'année Twitter», cela ne se reflète pas encore dans les sondages. Même chez les 18 à 24 ans, Twitter (avec 7,1% d'utilisateurs) arrive au troisième rang des sites suggérés par les sondeurs, bien loin derrière YouTube et MySpace (un site où l'on se constitue aussi une banque d'amis et où l'on publie ses photos personnelles).

Quand on compare, chez les internautes du sondage, le temps qu'ils passent sur l'internet à celui qu'ils consacrent à la télévision, on voit bien les points de bascule entre les générations. C'est à partir de 45 ans, même quand elles sont branchées, que les personnes sondées disent majoritairement (à 52,3%) passer moins de temps à naviguer sur l'internet qu'à regarder la télévision. À l'inverse, chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans, ils sont 60,2% à dire qu'ils consacrent plus de temps au web qu'au petit écran.

On est branché, mais à quel point? Quelque 26,5% des Québécois sondés ont dit posséder un téléphone cellulaire intelligent qui leur permet de naviguer sur l'internet. Très majoritairement, ceux qui en possèdent un l'utilisent surtout pour consulter leurs courriels (50,5%).

Ce sondage web a été réalisé les 15 et 16 décembre 2009 auprès d'un échantillon aléatoire de 1000 internautes québécois membres d'un groupe de discussion de la firme SOM. La marge d'erreur est d'au plus 3,6 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

À noter qu'environ sept foyers sur 10 au Québec seraient branchés à l'internet.