Certains étudiants en médecine ont été punis après avoir mis en ligne sur des sites comme Facebook et YouTube du contenu jugé «non professionnel», selon une étude publiée la semaine dernière par le journal de l'Association médicale américaine.

La majorité des doyens de facultés de médecine interrogés pour cette étude ont indiqué être au courant du problème. Certaines infractions ont été punies avec un simple avertissement, mais d'autres étudiants ont été expulsés. La gravité des infractions varie d'un individu à l'autre. Un étudiant a ainsi été puni pour avoir affiché sur Facebook des informations permettant d'identifier un patient, et un autre pour avoir demandé à un patient de devenir son «ami» sur Facebook.

Mais sur YouTube, des étudiants en médecine ont mis en ligne une blague dans laquelle ils semblent utiliser un cadavre humain. Il est impossible de déterminer s'il s'agit d'un véritable cadavre ou seulement d'un mannequin.

Des 78 doyens interrogés pour l'étude, 47 ont déclaré avoir été informés de comportements du genre. Seulement 38 pour cent des facultés sont toutefois dotées de politiques claires encadrant ce type d'agissements.

Une experte a expliqué que les jeunes médecins ne sont pas différents des autres jeunes. Pour eux, a expliqué Anastasia Goodstein, Internet est un moyen comme un autre de communiquer avec leurs pairs. Ils commencent à peine à réaliser que des gens plus âgés, et des gens en position d'autorité par rapport à eux, ont aussi accès à ce contenu.

Une autre experte, Susan Barnes, rappelle aux futurs médecins que le contenu qu'ils mettent en ligne risque d'y demeurer, et qu'une blague d'un goût douteux jouée maintenant pourrait revenir les hanter plus tard, quand ils seront au sommet de leur carrière.

 

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