Les consommateurs ont fait valoir au CRTC, lundi, qu'il revenait aux fournisseurs d'accès Internet de prouver qu'ils n'ont d'autre choix que de limiter la circulation sur leur réseau.

L'Association des consommateurs du Canada a affirmé que les principaux fournisseurs d'accès Internet n'avaient pas démontré qu'il était nécessaire pour eux de gérer l'achalandage.

Et l'association a prévenu que l'utilisation de la technique d'«inspection par paquet» (DPI), qui consiste à examiner le contenu envoyé sur Internet, était une violation du droit à la vie privée et qu'il pouvait mener à des abus.

Les audiences ont débuté au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), lundi, afin de déterminer à quelles conditions les fournisseurs de service Internet, comme Bell Rogers Communications, Telus, et Quebecor, pourraient contrôler l'intensité de la circulation sur leurs réseaux.

Les fournisseurs ont indiqué qu'ils devaient pouvoir gérer l'utilisation, particulièrement lors des périodes de pointe, afin de s'assurer qu'il n'y ait pas de congestion injustifiée sur les réseaux.

Deux firmes de gestion de réseau maintiennent que puisque l'utilisation sur les canaux d'information sur Internet continue d'augmenter, le contrôle de l'achalandage est devenu inévitable.