Après les navigateurs, la guerre des géants de l'Internet s'est progressivement déplacée vers les moteurs de recherche, porte d'entrée privilégiée des internautes vers le «savoir en réseau». Microsoft, qui l'a compris tardivement, tente d'enrayer le rouleau compresseur Google en lançant son propre moteur.

Même si les informations qui filtrent sur le lancement de «Kumo» ou «Bing» (les noms de code du projet) sont parcellaires, l'enjeu est énorme pour l'entreprise de Redmond. Il faut dire qu'avec plus de 64,2 % de parts de marché aux Etats-Unis, le moteur du géant de Mountain View peut être difficilement déstabilisé. Deuxième, Yahoo! affiche 15,8 % d'utilisation, et Live Search, l'actuel moteur de Microsoft, ne répond qu'à 10,3 % des interrogations d'internautes, selon l'institut Nielsen en mars 2009.

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