La Chine a nié toute implication dans le réseau de cyber-espionnage international débusqué par des chercheurs canadien. Le porte-parole de l'ambassade chinoise à Londres, Liu Weimin, a déclaré que rien ne démontrait que Pékin était impliqué, rapporte la BBC.

Il a même suggéré que ces travaux font partie d'une campagne de propagande du gouvernement tibétain en exil. Selon lui, le rapport des chercheurs canadiens, rendu public samedi dernier, ne contient que des images vidéos provenant de différentes sources et mises ensemble pour attaquer la Chine.

«C'est contre la loi chinoise d'entrer dans les ordinateurs des autres», a-t-il rappelé. Il a ajouté que les cyber-attaques constituent un défi mondial qui requiert la coopération de tous les États et que la Chine est un participant actif de cette bataille.

Le réseau de cyber-espionnage, baptisé «GhostNet» par les chercheurs, est largement basé en Chine. Il s'introduit dans les ordinateurs de gouvernements et organisations privées de 103 pays, dont ceux du dalaï lama. Au moins 1295 ordinateurs auraient été piratés, ponctuellement ou régulièrement.