La «cyberphilanthropie» pourrait bien supplanter les entreprises de collecte de fonds et les équipes de professionnels des grandes fondations.

À preuve, les centaines de millions amassés par Barack Obama par l'internet, à coup de modestes dons, et à peu de frais. Car on sait qu'il en coûte parfois beaucoup en frais de campagnes pour solliciter des dons, comme en frais d'organisation d'activités-bénéfice, alors que grâce à l'internet, il suffit d'un clic pour enregistrer un don.

Un reportage de Yanick Dumont-Baron, diffusé à l'émission Désautels de la première chaîne de Radio-Canada traitait dans les termes qui suivent, de «microphilanthropie»: «Les réseaux sociaux sur le web transforment les façons dont les citoyens engagés peuvent amasser des fonds pour une cause qui leur tient à coeur. Des centaines de petites organisations pratiquent la microphilanthropie sur l'internet, c'est-à-dire l'art de multiplier les petits dons pour atteindre des sommes importantes».

En fait, l'internet est devenu un véhicule quasi indispensable pour mener une campagne de financement, la plupart des fondations disposant aujourd'hui d'un service de «dons en ligne», comme on peut en juger par une recherche sur Google.