Faisant suite à la récente étude menée par la Société d'aide au développement des collectivités (SADC) de Nicolet-Bécancour, les municipalités faisant partie de la MRC de Nicolet-Yamaska sonderont leur population respective dans le but de connaître leur intérêt à acquérir un service internet haute vitesse dans les secteurs qui demeurent toujours non desservis par les télécommunicateurs qui dispensent le service sur le territoire.

Selon le directeur général de la MRC, il pourrait y avoir encore entre 700 et 1000 résidents sur le territoire de Nicolet-Yamaska qui n'ont toujours pas le service internet haute vitesse.

 

Les municipalités tenteront donc de savoir avec plus de précision quelles sont les résidences qui n'ont toujours pas accès au service internet haute vitesse et, le cas échéant, si les gens qui y demeurent sont intéressés à obtenir ce service. Une fois que les municipalités auront identifié ces personnes, des démarches seront entreprises auprès d'autres télécommunicateurs dans le but de savoir s'ils peuvent leur donner le service et, si oui, à quels coûts.

Le maire de Saint-Wenceslas et préfet de la MRC de Nicolet-Yamaska, Raymond Bilodeau, a indiqué que dans sa municipalité, par exemple, c'est tout le secteur est du territoire municipal qui se trouve à ne pas être encore desservi, soit à partir de deux kilomètres environ du village en allant vers la rivière Bécancour.

Pendant que chacune des municipalités tentera ainsi d'identifier les citoyens encore non desservis par la haute vitesse, le directeur général de la MRC, Donald Martel, a été mandaté pour se renseigner auprès d'autres municipalités qui ont réussi à se faire desservir à des coûts moindres par un distributeur ou communicateur.

M. Martel a aussi été autorisé à solliciter, au nom de la MRC, une subvention au ministère des Affaires municipales et des Régions dans le cadre du nouveau programme visant la desserte de l'internet haute vitesse à l'ensemble du territoire du Québec.

Ce que souhaitent les maires, c'est que la plus grande proportion possible de citoyens et d'entreprises du territoire ait accès à ce service. Dans cette optique, M. Martel et Jean-François Albert, le directeur général adjoint, ont déjà rencontré des représentants d'entreprises offrant différentes solutions technologiques.

Selon M. Martel, l'analyse qui a été réalisée par la SADC, en partenariat avec la MRC, permet d'avoir un aperçu général de la situation à ce chapitre mais une connaissance plus fine de la demande est nécessaire pour envisager différents scénarios de desserte. Il estime que le sondage qui sera fait dans chacune des municipalités permettra à la MRC de présenter une demande de subvention plus spécifique aux besoins réels de la MRC.