Le Japon prévoit de lancer samedi un satellite expérimental pour tester l'accès à Internet à ultra haut-débit en Asie, dans le but final de réduire la «fracture numérique» sans dépendre de relais terrestres.

Le Japon prévoit de lancer samedi un satellite expérimental pour tester l'accès à Internet à ultra haut-débit en Asie, dans le but final de réduire la «fracture numérique» sans dépendre de relais terrestres.

Ce satellite, baptisé «Kizuna» (ou WINDS selon la dénomination scientifique), devait initialement être placé en orbite le 15 février, mais un problème technique sur la fusée nippone H-2A avait obligé le groupe Mitsubishi Heavy Industries (MHI), opérateur des lancements, à reporter le tir.

Sauf imprévu, la quatorzième H-2A décollera finalement samedi de la base de Tanegashima entre 16h20 et 17h55 (07h20 et 08h55 GMT), a indiqué MHI.

Cette fusée transportera le satellite «Kizuna» de l'Agence d'exploration spatiale japonaise (Jaxa), un engin qui doit permettre d'accéder à Internet et d'échanger des données à haut débit depuis n'importe quel point d'Asie, sans dépendre d'infrastructures terrestres.

L'ambition ultime, après validation du dispositif grâce à cette expérimentation, est d'effacer les «zones blanches» (régions non couvertes par un réseau de données rapide), selon la Jaxa.

Le lancement de samedi sera le deuxième géré directement par MHI depuis la privatisation de la fusée H-2A en avril 2007.

Après un échec en novembre 2003, où une fusée avait dû être détruite en plein vol pour cause d'ennui technique, les tirs de la H-2A ont repris en février 2005. Les sept lancements effectués depuis cette date ont été couronnés de succès.