Second Life fait le ménage parmi les banques opérant dans cet univers virtuel en trois dimensions: à compter de ce mardi, seuls y sont autorisés les établissements financiers accrédités auprès du gouvernement américain.

Second Life fait le ménage parmi les banques opérant dans cet univers virtuel en trois dimensions: à compter de ce mardi, seuls y sont autorisés les établissements financiers accrédités auprès du gouvernement américain.

«Nous avons pris cette décision après avoir reçu des plaintes de résidents de Second Life», a indiqué la société californienne Linden Lab, créateur et éditeur de Second Life, sur le blog officiel du site secondlife.com.

Certains établissements offraient sur ce monde virtuel des taux d'intérêts très alléchants, de 20%, 40%, voire 60%. Mais plusieurs se sont trouvés incapables de respecter leurs engagements.

«À partir du 22 janvier, il sera interdit d'offrir des intérêts ou un retour sur investissement (que ce soit en monnaie virtuelle Linden dollar ou dans une autre monnaie) à partir notamment des distributeurs automatiques de billets, sans détenir la preuve d'une accréditation du gouvernement américain (...)», a décidé Linden Lab dans un communiqué.

«Depuis la faillite de Ginko Financial en août 2007, Linden Lab a reçu des plaintes concernant des "banques" ne respectant pas leurs engagements», explique la société.

«Ces "banques" ont introduit des risques importants et il est de notre devoir d'y mettre un terme», ajoute la société.

En juillet 2007, Second Life avait déjà décidé d'interdire les jeux d'argent et de fermer les casinos qui fleurissaient dans ce monde virtuel. La société se mettait ainsi en conformité avec la loi américaine qui interdit les jeux d'argent en ligne.