Alors que la frénésie du magasinage s'accélère à l'approche de Noël, plusieurs consommateurs choisissent de se tourner vers le commerce électronique pour faire leurs achats.

Alors que la frénésie du magasinage s'accélère à l'approche de Noël, plusieurs consommateurs choisissent de se tourner vers le commerce électronique pour faire leurs achats.

Terminées les files d'attente à la caisse, les boutiques bondées et les bousculades pour trouver le cadeau parfait: les Québécois sont de plus en plus nombreux à magasiner de leur foyer.

Le professeur-adjoint au HEC de Montréal, Jean-François Ouellet, prévoit «une explosion» du commerce électronique d'ici les prochaines années.

Déjà, près de 45 pour cent des Québécois qui ont accès à Internet affirment avoir effectué au moins un achat en ligne durant l'année.

La valeur des transactions sur le web aurait triplé en deux ans au Québec, et ce ne serait que la pointe de l'iceberg, selon M. Ouellet.

Désormais, c'est 266 millions $ qui sont dépensés en ligne chaque mois par les consommateurs Québécois.

Les produits dits «banalisés», dont la valeur peut être évaluée sans les essayer, comme les produits électroniques, sont ceux qui connaissent le plus de succès. Un baladeur électronique de type iPod acheté en ligne est exactement le même que celui qui peut être trouvé en magasin, et parfois moins cher sur Internet, les coûts d'exploitation d'un site web étant moins importants que ceux d'une boutique réelle.

Selon M. Ouellet, les sites sont de plus en plus sécuritaires. Il conseille cependant aux consommateurs de s'assurer que leurs transactions sont sécurisés et d'effectuer leurs achats sur des sites connus.

D'ailleurs, se sont les sites de commerces qui possèdent également des boutiques «dans le monde réel» qui connaissent la plus forte croissance de leurs ventes par Internet, particulièrement en raison de leur service après-vente.