Wikipédia peut être utilisé par les étudiants pour leurs travaux universitaires, le site ayant suffisamment amélioré sa fiabilité, estime Jimmy Wales, le fondateur de l'encyclopédie en ligne, selon des propos rapportés vendredi par la BBC sur son site internet.

Wikipédia peut être utilisé par les étudiants pour leurs travaux universitaires, le site ayant suffisamment amélioré sa fiabilité, estime Jimmy Wales, le fondateur de l'encyclopédie en ligne, selon des propos rapportés vendredi par la BBC sur son site internet.

M. Wales a dit ne voir «aucun problème» à ce que les articles de Wikipédia soient utilisés comme références par les étudiants à condition que ces articles comprennent des citations exactes.

Mais les chercheurs «feraient mieux d'effectuer leurs propres recherches», au lieu de se reposer sur Wikipédia, a-t-il observé lors de la conférence «Online information» qui se tenait cette semaine à Londres.

En 2005, M. Wales avait reconnu que Wikipédia ne pouvait servir de base aux travaux des étudiants et ne devait être qu'une «première approche» en vue de recherches plus poussées sur un sujet. Mais la fiabilité de Wikipédia a fait de grands progrès depuis grâce à de nouvelles règles de publication et de vérification des informations, a-t-il relevé.

Le principe de «liberté de publication» de Wikipédia a été critiqué. Chacun peut participer à la rédaction de l'encyclopédie, ce qui permet la publication d'informations inexactes, biaisées, ou non sourcées.

Wikipédia a mis en place un système de vérification des informations par des bénévoles et réfléchit à apposer des «flags» (bannières) sur les articles «de qualité».

Malgré toutes les avancées technologiques, «il n'y a pas mieux que les critiques des pairs», c'est-à-dire des autres internautes, pour garantir la fiabilité des informations, a souligné M. Wales.

M. Wales a assuré à nouveau que la Fondation Wikipédia à but non lucratif, malgré un manque d'argent, restera indépendante et ne fera pas appel à des sponsors qui pourraient dicter sa ligne éditoriale.

«Nous sommes la Croix Rouge de l'information. Nous ne nous vendrons pas à Google», a-t-il déclaré.