Dans les prochaines semaines, plusieurs compagnies aériennes américaines vont proposer à leurs passagers d'accéder à internet pendant les vols, la compagnie à bas coût JetBlue donnant le coup d'envoi en lançant un service de courriel mardi, a rapporté la presse américaine.

Dans les prochaines semaines, plusieurs compagnies aériennes américaines vont proposer à leurs passagers d'accéder à internet pendant les vols, la compagnie à bas coût JetBlue donnant le coup d'envoi en lançant un service de courriel mardi, a rapporté la presse américaine.

JetBlue proposera dès mardi sur l'un de ses appareils un service de courriel et de messagerie instantanée gratuit, et elle sera suivie d'American Airlines, Virgin America et Alaska Airlines, qui comptent offrir des accès internet pour 10 dollars par vol courant 2008, selon le New York Times.

Pour respecter les réglementations aériennes, ces connexions passeront par le wi-fi et non par les réseaux de téléphonie cellulaire, et seulement en altitude de croisière, grâce à une antenne wi-fi installée sur l'avion qui enverra des signaux aux relais terrestres.

Certaines compagnies, comme Virgin American, envisagent pour les passagers dépourvus d'ordinateur portable ou de téléphone intelligent de pouvoir envoyer des emails via l'écran de télévision installé sur le dos des sièges.

Cette technologie permettrait en théorie de téléphoner en vol via l'internet par wi-fi, mais la plupart des compagnies l'exclut, pour ne pas déranger les autres passagers.

Les précédentes tentatives d'installer internet dans les avions ont pour l'instant échoué. Le constructeur Boeing avait par exemple conçu un système adopté par quelques compagnies internationales, mais finalement abandonné.

Lors d'un vol test proposé à des journalistes américains mercredi, les essais de connexion internet à haute altitude n'étaient pas parfaits, et rappellent le temps de l'internet bas débit, selon la presse.

LiveTV, filiale de JetBlue qui a développé le système, avait acquis l'an dernier pour 7 millions de dollars la licence d'un spectre de fréquences auprès de la FCC (Federal Communications Commission) qui ne provoque pas d'interférence avec les communications de téléphone mobile à terre.

Mais ces connexions qui rebondissent de relais en relais provoquent des coupures, selon les journalistes qui l'ont testé.