Plus de la moitié des membres de conseils d'administration québécois reconnaissent ne pas être très à l'aise avec la navigation sur le Web.

Plus de la moitié des membres de conseils d'administration québécois reconnaissent ne pas être très à l'aise avec la navigation sur le Web.

Le monde des nouvelles technologies reste d'accès difficile pour bon nombre de dirigeants d'entreprises québécoises.

Seulement 43% des membres des conseils d'administration (CA) québécois se disent très à l'aise pour fureter sur Internet ou pour utiliser un moteur de recherche, d'après un sondage de la firme SOM, pour le compte du CEFRIO (Centre francophone d'informatisation des organisations) et du cabinet SECOR Conseil.

Les questions ont été posées à 500 membres de conseils d'administration d'entreprises québécoises comptant plus de 50 employés.

Les blogues et le travail en ligne restent marginalement utilisés par les administrateurs.

Les administrateurs maîtrisent davantage le courriel, 62% d'entre eux se sentant très à l'aise pour manier ce moyen de communication. Le courrier électronique est utilisé par 95% des membres de CA.

Durant les réunions de CA, la moitié des administrateurs ne se sentent pas très à l'aise d'intervenir dans des discussions portant sur des investissements technologiques.

«Selon les entrevues que nous avons réalisées, le problème tiendrait en partie au fait que la grille de compétences utilisée pour recruter les membres des CA tient rarement compte du volet Technologies de l'information», explique un associé du cabinet SECOR Conseil, Jean-Pierre Sablé.

Moins de la moitié des membres de CA pensent que les nouvelles technologies sont très utiles pour créer de la valeur ou pour susciter de l'innovation

Au contraire, près de 6 sur 10 croient que les technologies jouent un rôle très important pour mieux répondre aux besoins des clients et pour favoriser la productivité.