Google collaborera avec les autorités brésiliennes sur les infractions commises sur son réseau social Orkut à condition que leurs requêtes s'adressent directement à la maison mère aux États-Unis, a déclaré à l'AFP le directeur de Google Brésil, Alexandre Hohagen.

Google collaborera avec les autorités brésiliennes sur les infractions commises sur son réseau social Orkut à condition que leurs requêtes s'adressent directement à la maison mère aux États-Unis, a déclaré à l'AFP le directeur de Google Brésil, Alexandre Hohagen.

«Si les données sont sollicitées auprès de (la partie compétente), il n'y pas de problème pour nous. Le problème est que les demandes de renseignements ont été adressées auprès de Google Brésil, qui ne les détient pas», a souligné Hogahen.

Le Ministère public fédéral réclame au géant de l'internet 61 millions de dollars «pour dommage moral collectif» et l'accuse d'entraver l'identification des membres de la communauté virtuelle Orkut qui prônent la violence, le racisme et la discrimination et véhiculent la pornographie et la pédophilie.

Google Brésil affirme ne pas avoir lui-même accès à ces données, lesquelles sont stockées sur les serveurs de la maison-mère Google Inc aux États-Unis, et sont dès lors protégées par les lois américaines pour la défense de la vie privée et la liberté d'expression.

Une audience de conciliation doit avoir lieu le 13 novembre avec le parquet fédéral à Sao Paulo.

Orkut compte 26,5 millions de membres au Brésil soit 53,5% de ceux qui existent dans le monde, selon les chiffres de Google.

L'organisation brésilienne de surveillance de l'internet, Safernet dit avoir détecté quelque 45 000 pages internet portant atteinte aux droits de l'Homme dont 93,7% sur Orkut.