Elles avaient adopté un profil bas depuis l'implosion de la bulle Internet, au début de ce siècle, mais avec l'émergence du Web 2.0 et des applications basées sur le navigateur, les jeunes entreprises sont de nouveau sous le feu de la rampe.

Elles avaient adopté un profil bas depuis l'implosion de la bulle Internet, au début de ce siècle, mais avec l'émergence du Web 2.0 et des applications basées sur le navigateur, les jeunes entreprises sont de nouveau sous le feu de la rampe.

Elles se sont en tout cas affichées au Web 2.0 Summit qui s'est tenu à San Francisco, où elles ont démontré leur aptitude à exploiter les réseaux haut débit et les services web.

Certes, les géants de l'industrie ont continué d'occuper le paysage médiatique, avec les interventions remarquées des patrons d'AT&T (Randall Stephenson), eBay (Meg Whitman), Microsoft (Steve Ballmer), News Corp. (Rupert Murdoch) et Viacom (Philippe Dauman).

Mais ce sont bien ces «start-up» qui ont rappelé que l'Internet reste encore aujourd'hui un domaine où l'innovation, malgré la domination des géants cités plus haut et de quelques autres, peut encore s'afficher !

Première tendance des «start-up» du Web 2.0, la concurrence à Microsoft Office, avec des outils bureautiques, souvent simplifiés mais surtout disponibles en ligne.

Au-delà du traitement de texte et du tableur, les applications complémentaires se multiplient, présentation, gestion de projet, échanges, agenda, prise de notes…

Autre tendance, le partage communautaire. Celui-ci se conjugue en applications, fichiers, espaces de travail et de stockage partagés.

Dernière tendance, la multiplication des places de marchés sur lesquelles le Web 2.0 créer de nouveaux usages et de belles opportunités d'apporter de réelles nouveautés.

Le Web 2.0 crée un nouveau champ de compétition où chacun a encore sa chance et peut devenir le Google du futur. Si ce dernier ne phagocyte pas tous ces projets.