Facebook, le deuxième site de socialisation le plus populaire du monde, a conclu un accord amiable avec le procureur de New York Andrew Cuomo, en acceptant de renforcer ses contrôles contre les prédateurs sexuels, sous la supervision d'un expert indépendant, a annoncé mardi M. Cuomo sur son site officiel.

Facebook, le deuxième site de socialisation le plus populaire du monde, a conclu un accord amiable avec le procureur de New York Andrew Cuomo, en acceptant de renforcer ses contrôles contre les prédateurs sexuels, sous la supervision d'un expert indépendant, a annoncé mardi M. Cuomo sur son site officiel.

Facebook était menacé de procès par le procureur de New York, dont les services avaient simulé des messages d'ordre sexuel adressés à des mineurs et constaté que le site ne prenait pas le plus souvent de mesures pour les faire cesser et ne répondait même pas aux demandes.

Facebook a accepté de s'engager à répondre dans les 24 heures aux alertes concernant des cas de pornographie ou de harcèlement sexuel (à envoyer à l'adresse abuse@facebook.com), de communiquer sur les mesures prises dans les 72 heures, et qu'un expert indépendant agréé par le procureur suive ce sujet pendant deux ans.

Facebook a actuellement environ 47 millions d'utilisateurs.

M. Cuomo a jugé que cet accord constituait «un modèle de coopération qui équilibre la liberté d'"intérêt et les protections nécessaires pour les enfants».

Facebook, ainsi que le site de socialisation MySpace, le premier mondial, sont en revanche toujours la cible d'une enquête d'une coalition de 50 Etats américains, qui jugent qu'ils ne luttent pas assez contre les délinquants sexuels qui utilisent leur site.

La coalition leur demande notamment de contrôler l'âge et l'identité de leurs usagers, de filtrer les contenus sexuels, violents ou racistes, et de cacher aux utilisateurs adultes les profils des mineurs.