Le monde virtuel Second Life va ouvrir ses frontières: ses avatars - des personnages virtuels créés par les internautes - pourront bientôt visiter d'autres mondes en gardant toutes leurs caractéristiques.

Le monde virtuel Second Life va ouvrir ses frontières: ses avatars - des personnages virtuels créés par les internautes - pourront bientôt visiter d'autres mondes en gardant toutes leurs caractéristiques.

Le groupe Linden Lab, qui a créé Second Life, s'est allié avec IBM pour abattre les murs entre les différents mondes virtuels qui fleurissent sur internet, ont annoncé les deux groupes lors de la conférence Virtual Worlds Expo à San Jose (Californie, ouest).

Actuellement, les avatars sont coincés dans le monde virtuel où ils ont été créés. Comme leurs auteurs passent des heures à les personnaliser, en leur choisissant des coupes de cheveux, une garde-robe, des tatouages..., ils sont réticents à répéter le processus dans de multiples mondes virtuels.

Cet obstacle empêche l'univers virtuel d'atteindre son potentiel, comme lieu où échanger, faire de la publicité, des affaires et de l'argent, selon Linden Lab. Second Life, l'un des pionniers, compte environ 500 000 «résidents».

Mais d'autres mondes ont surgi, comme Gaia, habité d'avatars inspirés des mangas, et Entropia Universe, fondé en Suède il y a plus de 10 ans.

«Il faut n'avoir besoin que d'un seul avatar pour aller dans les multiples mondes virtuels», a expliqué un porte-parole de Second Life à l'AFP, «Linden Lab et IBM vont travailler à rendre cela possible».